
La Conférence des Nations Unies sur l’Eau a adopté un Programme d’actions riche de plus de 700 engagements en vue de favoriser l’émergence d’un monde où l’eau est en sécurité.
« Accélérer l’accès à l’eau potable et l’assainissement, un défi pour l’atteinte des ODD à l’horizon 2030 ». Tel était le thème de la dernière conférence des Nations Unies sur l’eau tenue du 22 au 24 mars 2023 à New York aux États-Unis.
A travers leur plaidoyer, une coalition de 140 ONGs (organisations non gouvernementales) et OSC (Organisations de la société civile), dont l’AME (Réseau Alliance pour la Maitrise de l’Eau et de l’Énergie) représentant le Cameroun, a donné de la voix lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Eau.
Il plaide de « Veiller à ce que l’envoyé spécial des Nations unies pour l’eau, nommé par le secrétaire général des Nations unies, ait pour mandat politique de renforcer la gouvernance internationale de l’eau et à ce que des représentants de tous les grands groupes fassent partie de ses conseillers. »
Cette conférence qui a réuni les chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres et les parties prenantes en ce qui concerne l’Objectif de développement durable N°6 du Programme 2030 des Nations Unies pour un avenir plus juste qui vise à assurer l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène pour tous.
Après New York, Beaudelin DONGMO NGUEGANG et l’AME sont engagés à la mobilisation et à l’accompagnement de davantage des collectifs des organisations de la Société Civile africaines membres de l’Alliance d’Afrique Francophone pour l’Eau et l’Assainissement « pour porter un plaidoyer à haut niveau avec une voix des OSC de la sous-région forte et crédible. »
L’enjeu ici étant de faciliter la résolution de la crise de l’eau à travers le dépassement du cadre multilatéral actuel de l’ONU jugé précaire, en s’orientant plutôt vers une « gouvernance capable de relever les défis à travers l’établissement d’un mécanisme intergouvernemental » adossé sur la tenue régulière de consultations sur l’eau et l’assainissement d’une part, et des mécanismes spécifiques de suivi des engagements pris par la Conférence de New York d’autre part.
D’ailleurs, sur ces points, le Cameroun est bien parti pour mobiliser les parties prenantes sur la question essentielle non négociable de l’accès à l’eau potable. L’initiative Forum des Acteurs de l’Eau de la Région de l’Ouest qui regroupe tous les acteurs du secteur et dont la deuxième édition se tiendra en septembre prochain à Bangangté se présente comme un instrument devant irradier l’ensemble du Cameroun.
Augustin Roger MOMOKANA