Deux mois après la grande fête du football au Qatar, des questions subsistent quant au destin réservé aux stades construits pour accueillir la Coupe du Monde.
Le Qatar est un pays de moins de 4 millions d’habitants. Pourtant il s’est doté de huit stades de grandes capacités pour accueillir la plus grande sportive de football à l’échelle planétaire.
Les organisateurs de la Coupe du Monde Qatar2022 avaient un plan pour l’avenir des huit stades mis à la disposition de la compétition. Alors que certains vont être modifiés, d’autres vont disparaitre, et certains conserveront leurs capacités intactes.
Ainsi le Stade Lusail, celui que l’on considère comme le joyau, sera entièrement repensé pour devenir un centre communautaire avec des logements à coût accessible, des supermarchés, des écoles, des centres médicaux, des aires de jeux, etc. Le Stade Al-Bayt qui avait accueilli le match d’ouverture va voir sa capacité réduite de 60 000 à 32000 places. Certains espaces seront transformés en un supermarché, un hôtel cinq étoiles, une salle de sport intégrée au stade, un restaurant, un hôpital spécialisé au sport, une piste de cyclisme, une piste d’équitation, etc. Le Stade Al Thumama lui aussi verra sa capacité réduite de 40 000 à 20 000 places. Une clinique sportive, des infrastructures de handball, volleyball et basketball, des magasins de sports verront le jour dans le périmètre. Le Stade Education City érigé dans la cité de l’éducation verra son nombre de sièges ramené de 40 000 à 20 000. Il « deviendra un centre pour les étudiants et les professeurs et sera utilisé dans de multiples événements ». Le Stade 974, réalisé à l’aide de 974 contenairs, sera entièrement démonté et les matériaux.
En somme, les capacités d’accueil des huit stades vont être réduites. Et le Qatar envisage de donner 170 000 sièges à des pays en voie de développement dans le besoin.
Pour la FIFA, la stratégie adoptée par le Qatar est à saluer. Même s’il est admis que la construction et le remodelage de ces infrastructures va considérablement contribuer à polluer l’environnement avec une empreinte chiffrée à 1,6 million de tonnes de CO2, selon l’Ong Carbon Watch Market.
Avec actu.fr
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