
Les festivités du couronnement du roi Charles III ont coûté 100 millions de livres sterling, soit environ 78 milliards FCFA. Un argent payé par le Trésor public pour une cause que près de 40% de la population jeunes est contre.
Alors des manifestants se sont produisent pour dénoncer la gabegie, les experts en tourisme quant à eux se sont frotter les mains. L’investissement n’est pas perdu. Car pour la cérémonie Londres affichaient comme prévision 250 000 touristes internationaux et plusieurs dizaines de milliers de britanniques partis de tous les coins de la royauté pour Londres.
2200 personnalités nombre de chefs d’État et de gouvernement ont été invitées par Westminster pour cette cérémonie aux allures plutôt religieuse dans un royaume où la laïcité est reconnue et magnifiée.
Ainsi l’on peut comprendre que le couronnement de Charles III revêt un caractère outrageant pour les non chrétiens. Mais dans ce contexte il n’y a pas mieux que l’archevêque de Canterbury pour placer la couronne de Saint-Edouard sur la tête du roi Charles III. Ce qui a été fait samedi 6 mai.
Après la cérémonie du couronnement le roi Charles III et la reine consort Camilla dont la couronne est sertie d’un diamant de 94,4 carats sont partis du Westminster pour rejoindre le palais de Buckingham à bord du « Gold State Coach». Il s’agit d’un véhicule chargé d’or, tiré par huit chevaux et escorté par des milliers de soldats.
Charles III a été proclamé roi samedi 10 septembre 2022 deux jours après le décès de sa mère à l’âge de 96 ans, par le Conseil d’accession. A 73 ans, Charles III prend la tête du Royaume-Uni composé de l’Angleterre, de l’Irlande du Nord, de l’Écosse, du pays de Galle et de 14 États hérités de l’Empire britannique. Son influence s’étend aux 56 États qui forment le Commonwealth.
Selon heidi.news, le Royaume-Uni est confronté à une inflation à deux chiffres, avec en toile de fond la crainte d’une récession ; et aux intentions de sortie du royaume de la Jamaïque et de l’Australie.
L’enjeu est celui de la survie de la monarchie dans un environnement où le développement et les croyances importés ont une forte influence sur les valeurs millénaires qu’on vilipende et à qui l’on attribue tous les maux. Les chefferies traditionnelles africaines n’échappent pas à cette larve qui ici se caractérise par la guerre de succession.
Augustin Roger MOMOKANA