
Ils n’ont pas attendu que les arbres prennent de l’ampleur et tissent leur toit à des mètres du sol, que les plantes médicinale embaument l’air de leurs parfums, que les flottaisons des carpes envahissent l’étang… ils n’ont pas attendu que le jardin botanique de l’université de Dschang soit ouvert au public pour s’y rendre.
Parce que militante du développement durable, l’Association Amour du terroir a choisi la journée du …. Septembre 2020 pour découvrir le jardin botanique de l’Université de Dschang.
La dizaine de membres y est arrivé après une marche pédestre entamée à partir du mât du drapeau, au Campus A. Ce parcours aura permis à Henri FOSSO, au Colonel Séraphin LEKEUFACK, à Assob TSAFAC DOLEGUI Pépin qu’accompagnait le professeur Roger TSAFACK NANFOSSO de profiter de la fraîcheur des flancs de montagnes pour revigorer leur corps.
Mis en place depuis quelques mois seulement, le jardin botanique est une réponse de l’université de Dschang au défi contre le changement climatique. Il couvre une superficie de 13 hectares. L’opération de sa mise en place s’est rendue facile grâce à l’opération « un citoyen, un arbre » qui a reçu un écho favorable aux quatre coins du monde.
Un jardin botanique est une institution qui comprend des collections vivantes de plantes à des fins pédagogiques, récréatives, scientifiques et de conservation des espèces et essences. 13 parcelles sont créées qui permettent à l’université de Dschang d’atteindre ces missions. Les raphiales qui représentent une zone humide à conserver, l’herbier pour la conservation des spécimens des plantes médicinales en voie de disparition, un laboratoire et une salle de cours et bibliothèque, espace forestier où seront mené des études et recherches sur l’acclimatation des espèces exotiques, une parcelle agro-forestière, une bambouseraie, une pépinière, une station de ruchers, un étang piscicole, et un parcours vita sur 2 km.
La mise en place du jardin botanique a été confiée à la faculté d’agronomie et des sciences agricoles qui y trouvent un cadre d’expression de ses savoir-faire. Amour du terroir qui découvre un paysage quasiment nu, dans quelques années pourra témoigner de l’évolution d’un projet qu’elle a vu naître et qui, prenant forme, devient une attraction à l’échelle locale, régionale, nationale, voire internationale tant il est vrai que l’appel de l’université de Dschang a reçu des échos favorables du Japon jusqu’en Amérique du Nord, en passant par l’Afrique du Sud et en Europe.
Autre positionnement voulu par le créateur du jardin botanique, que cet espace sera un centre d’irradiation des tout ce que la région de l’ouest recèle comme sites écotouristiques exceptionnels. On pourra virtuellement visiter le Mont Neyang, les Chutes de Fongo-Tongo, etc.
L’Amour du Terroir n’a pas seulement visité le jardin Botanique. Elle a contribué à lui donner vie. A travers le planting d’arbres. Une manière d’inscrire cette visite dans l’histoire de cette institution naissante.
Idriss FOLEFACK & Augustin Roger MOMOKANA