Nous avons encore 25% de chance. Si le gouvernement accepte d’initier à nouveau un dialogue sincère sans éviter la question du fédéralisme.
On échappera à 5 grands maux difficiles à soigner.
- La radicalisation totale de la jeunesse des deux régions et leur allégeance aux milices séparatistes. (La violence engendre la violence)
- L’évolution de la crise vers les régions voisines” ouest et littoral”
- L’intervention armée et politique des nations Unis dans la crise.
- La possibilité de création d’un fédéralisme colonial à deux états imposée par L’ONU.
- L’intégration des miliciens dans l’armée pour un gouvernement d’union nationale imposée par L’ONU.
La présence de l’armée française auprès de l’armée camerounaise permettra à L’ONU d’obtenir la vraie information, l’évolution de la crise et le niveau de pourrissement de la situation. Ainsi, il sera également facile avec cette intervention, d’armer les miliciens, de les former ou de mieux pénétrer les groupes afin de savoir comment bien les utiliser au moment opportun. Seul le peuple Camerounais perdra, oui il perdra car les pontes du régime ne meurent pas en guerre et ne souffrent pas de la crise économique provoquée par cette guerre.
Solution au peuple camerounais, au lieu de multiplier les marches, débats et conférences contre la déstabilisation du Cameroun, vous ferez mieux de le faire pour demander au gouvernement d’ouvrir le dialogue par tous les moyens, puisqu’il en a des moyens et ressources.
Cette même France que certains accusent vouloir déstabiliser le Cameroun est la même que le gouvernement de Yaoundé va inviter à ses côtés pour combattre les sécessionnistes.
Logique: Si la France veut déstabiliser le Cameroun, et que le régime de Yaoundé invite la France dans la crise, c’est que le régime de Yaoundé veut déstabiliser le Cameroun.
Nous avons encore 25% de chance.
Que nos martyrs nous pardonnent et veillent sur notre cher pays depuis le séjour des morts, en attendant que les vrais fils du pays prennent les règnes afin d’honorer leur mémoire.
FOTSING NZODJOU.