Le ministre des sports et de l’éducation physique (MINSEP), le professeur Narcisse MOUELLE KOMBI, a inauguré mardi 16 avril 2024 le complexe multisport du CENAJES (Centre national de la jeunesse et des sports) de Dschang qu’il a qualifié « d’espace approprié, adéquat et sécurisé pour la pratique de plusieurs disciplines sportives dans toutes leurs formes ».
Le complexe multisport du CENAJES de Dschang remis en état grâce à un financement de l’Agence turque de la coopération et de coordination (TIKA) est un ensemble composé de 02 aires de jeu pour le volleyball, 02 terrains pour le basketball intégrant le tracée d’un court pour le lawn tennis, 01 terrain de handball intégrant le tracée d’un court de basketball, 1 sautoir et une piste d’athlétisme d’environ 250 m pour jeunes et sportifs du weekend. En plus de financer la rénovation du complexe, la république de Turquie a doté le CENAJES de Dschang d’un générateur d’une capacité KH 11703. Cette infrastructure a été réalisée dans le cadre de la commémoration du centenaire de la fondation de la république du Turquie.
« C’est en 1950 que notre centre a vu le jour sous l’appellation CEPS (Centre d’éducation physique et sportive). Le Cameroun était encore sous la tutelle de l’administration française. L’accession de notre pays à la souveraineté internationale va accélérer la structuration du mouvement sportif nationale et des mutations au niveau de notre centre de formation. Le centre certes a pris quelques rides du fait de son âge, mais il offre un cadre attrayant et un environnement propice pour une bonne formation », a souligné NANA KOUAKAM Simplice, le directeur du CENAJES de Dschang.
Selon Jacquis KEMLEU TCHABGOU, maire de la Commune de Dschang, le CENAJES fait partie des éléments identitaires sa ville. Pour cela il a salué l’estime et la marque de confiance de l’Etat du Cameroun pour sa ville. « Le CEPS de Dschang fut créé à Dschang par arrêté N° 1008 du 16 mars 1950 du Haut-commissaire du Cameroun», a-t-il indiqué, ajoutant que la raison du choix de cette ville « avait des motivations climatiques car l’air très frais des montagnes était propice à la fortification des athlètes », a conclu le maire de Dschang.
Le CENAJES de Dschang dont la mission était de former des moniteurs sportifs aptes à disséminer la pratique des sports individuels (Football, handball) et collectifs (athlétisme) dans le pays est, 74 ans plus tard, l’un des quatre centres formation des maitres d’éducation physique et sportive au Cameroun, à côté de ceux de Kribi, Bamenda et Garoua. L’accès y est sur concours, mais aussi ouvert aux auditeurs libres. Toutes les disciplines individuelles et collectives y sont enseignées.
Avant de procéder à la coupure du ruban et à la découverte de la plaque commémorative marquant l’inauguration proprement dite du complexe multisport du CENAJES de Dschang, le professeur Narcisse MOUELLE KOMBI a magnifié la coopération bilatérale entre la Turquie et le Cameroun. Ainsi « au nom du gouvernement camerounais je tiens à adresser mes vifs et sincères remerciements à monsieur l’ambassadeur de Turquie au Cameroun ici représenté, ainsi qu’aux experts de l’agence turque de coopération et de coordination (TIKA), et magnifier l’excellence des relations entre les peuples de Turquie et du Cameroun qui s’illustre à travers la qualité des travaux effectués », a déclaré le MINSEP.
Le ministre Narcisse MOUELLE KOMBI, s’adressant au directeur du CENAJES et au maire de Dschang, a insisté sur l’impérieuse nécessité d’en faire « un bon et adroit usage », en veillant particulièrement « à sa maintenance pour assurer sa pérennité et sa fonctionnalité permanente ».
Le MINSEP était entouré, pour la circonstance du gouverneur de la région de l’Ouest, de représentant du président du conseil régional de l’Ouest, du préfet du département de la Menoua, du recteur de l’Université de Dschang, du représentant de l’Ambassadeur de la République de Turquie au Cameroun, des chefs supérieurs Foto, Bafou, Fossong Ellelem, et de nombreux dirigeants sportifs dont le président de la ligue régionale de volleyball de l’Ouest.
Augustin Roger MOMOKANA