
Dr Antoine De Padou Ndemanou a été le plus jeune candidat à l'élection présidentielle de 1997
Dr Antoine De Padou Ndemmanu parle tel un activiste social. Son prêche, la sécurité sociale. Ce candidat malheureux à l’élection présidentielle de 1997 répond aux questions de notre journal.
Qui est le Dr Antoine De Padou Ndemmanu ?
Dr Antoine De Padou Ndemmanu est le fils du feu Patengouh Mangouh Boniface et de la princesse Ma’a mafo Ngouala Lucie. Je suis un petit-fils de feu Sa Ma Djoumessi Mathias. Je suis né le 23 mars 1960 à Douala. J’ai fait mes études primaires à St Kisito de Ndogbatti à Douala, les études secondaires au lycée polyvalent de Bonabéri, au collège Notre-Dame de Dschang, au collège St Laurent de Bafou, au lycée de Ntui. Les études et universitaires en France, (Université de Villetaneuse, (Région parisienne) à l’Université de Strasbourg (France), à l’Université d’Hambourg (Allemagne) et de Kahrsruhe (Allemagne), des études censurées par un Ph.D. en économie option marketing.
Et quelle vie professionnelle après de si longues études ?
Avec la création de ma toute première entreprise Trinkwasserspender KG à Hambourg s’en est suivis trois autres. Toutefois la primeur revient à la SOCAPSSI SAS qui a travaillé dans la mise en œuvre du décret d’application de la loi Ne. 84/007 du 04 juillet 1984 sur la P.V.I.D assurance volontaire décret 2014/2377/PM du 13 Août 2014…
Où exactement étiez-vous le 20 Mai 1972 ?
Le 20 mai 1972 j’étais élève au lycée polyvalent de Bonaberi, à Douala. J’avais pour camarade de classe, le feu DAF (Directeur des Affaires administratives et financières) de l’hôpital Général de Douala, le de cujus Pâturin Djoumessi (Sa’a)….
Quelle idée vous faites-vous du passage de l’État fédéral à l’État unitaire, et des revendications anglophones sur la forme de l’État?
Il s’agit d’une démarche que nous continuerons de défendre et de soutenir, car cela est le vrai sens du retour au Kamerun, tel qu’il naît du géographe, le feu Pr. Max Moisel, de nationalité “allemande” en 1913… Tout ce qui va précéder dans l’apologie du retour à la République du Cameroun (Kamerun) est un processus normal et régulier.
Quant aux revendications de nos frères et sœurs d’expression anglaise, nous dirions qu’elles sont des revendications légitimes et fondées sur l’échec du vivre ensemble convenu dans une plateforme politique intitulé « Pour le libéralisme communautaire » en une seule version française sans une version anglaise et jamais appliqué…
Cela dit, le problème dit « anglophone », à notre sens, est un problème de tous les Camerounais qui souffrent dans leur peau et croulent sur le poids des dettes et de la pauvreté, et les solutions pour venir à bout de cette problématique sont à lire sur notre blog : Journey to be President of Cameroun
«It is my destiny to be President, and I will never give up on the mission God gave to me to help, to liberate my brothers and sisters in Cameroun. God Bless Cameroun! »
De nombreux Camerounais sont contre le 20 Mai comme date de la Fête Nationale du Cameroun. Et vous alors ?
C’est aléatoire puisque le 20 Mai n’empêche en rien la célébration des autres dates, telle que le 1er Janvier 1960 ou le 1er Octobre 1961.
En quoi les Journées du Vivre Ensemble peuvent-elles influencer la crise anglophone d’une part, et transformer les mentalités camerounaises très enclines à la division d’autre part?
En impactant sur l’homme et la femme camerounais, sur les priorités du pari social tel que nous l’avons indiqué dans notre plateforme qui tient sur un seul pilier à savoir :
– l’impôt parental pour redéployer les ressources financières vers les cibles, que sont les chefs de famille, les personnes âgées, etc.
– l’impôt de solidarité sociale pour assurer au plus démunis un minimum vital, aux indigents, à la création d’une cuisine cantine dans tous les hôpitaux, centres de santé et établissements scolaires, etc.
– l’impôt de start-up pour encourager L’Entreprenant à la création d’emplois et d’une valeur ajoutée, etc.
En tant que leader politique, Vous proposeriez-quelles solutions pour sortir de la crise anglophone?
L’application sans délai de la plateforme qui a été retenue et consignée dans les trente (30) propositions du « Pour le libéralisme communauté » en tenant compte du temps (1985-2018), des évolutions projectiles et des avancées technologiques avec pour priorité le bien-être de tous les camerounais sans distinction aucune.
En 1997 vous avez été candidat à l’élection présidentielle !
J’ai été le plus jeune candidat pour le Rdpf (kumzse) à l’élection présidentielle du 12 Octobre 1997 au Cameroun.
Où en êtes-vous avec le KUMZSE ?
Le Rdpf_kumzse est votre parti à tous et toutes pour des raisons de son histoire et je crois que la poursuite de la politique du feu Sa Ma Mathias Djoumessi pour plus de justice sociale et d’équité est une mission louable à laquelle nous participons avec joie et plaisir … Nous poursuivons avec déterminisme notre raison d’être avec les élections à venir. Nous entendons y participer avec des candidats à toutes les échéances électorales….
Avez-vous déjà eu à échanger avec le président de la République ? Si oui que lui avez-vous dit pour construire le Cameroun ?
Nous sommes restés connectés grâce à une communication transversale et jamais nous avons pu nous rencontrer. mais ils faut dire que nous sommes connectés aussi par télépathie dans l’approche de certains sujets et prises de décisions…une rencontre ferait avancer les choses, j’en suis convaincu et persuadé, peut-être lui aussi!!!
Je vous remercie, Dr Antoine De Padou Ndemanou !
C’est nous qui vous remercions de nous avoir donné l’opportunité d’atteindre vos lecteurs et lectrices, pour les inviter à croire en eux-mêmes et d’œuvrer sans relâche à l’avènement de ce Cameroun Nouveau par le Renouveau…….
Que Dieu nous bénisse!
Que Dieu bénisse le Cameroun & l’Afrique! Amen!!!
Propos recueillis par Augustin Roger MOMOKANA