La fin d’année est là. La circulation devient hyperdense sur certains axes routiers de la ville de Dschang. Traverser l’avenue principale n’est plus aisée, aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 20 décembre 2021.
Traverser l’avenue principale n’est plus aisée, aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons.
Cette difficulté, pour le piéton, est d’autant compliquée que le passage crouté n’est plus identifiable. La peinture a été délavée par les eaux de ruissellement.
Il est donc attendu que la mairie fasse quelque chose. En renouvelant ces niveaux de traversée de la route, elle diminuerait les peines des piétons, éviterait les risques d’accident de la circulation.
Elle devrait aller au-delà de cette signalisation. Déployer aussi la police municipale pour la gestion du trafic, avec notamment le respect par les automobilistes des parkings.
A Dschang, les conducteurs de voiture et de moto ont la mauvaise et fâcheuse habitude de stationner n’ importe où et n’importe comment. Créant des embouteillages si ce ne sont des accidents.
Et la mairie alors ?
On dirait que la mairie est complaisante. Même si elle se démarque assez régulièrement par la pose des sabots sur les véhicules mal stationnés, il va sans dire que cette action n’est pas fructueuse dès lors que l’infraction n’est pas éradiquée.
Il faudrait donc penser à une campagne de sensibilisation (sur le terrain et dans les médias) sur une période donnée et passer à la phase répressive. Cette dernière phase aura l’avantage de frapper de pénalités financières suffisamment fortes pour être dissuasives.
La population a sensiblement augmenté du fait de la crise anglophone. Plusieurs milliers de nos concitoyens ont fui la guerre pour s’installer à Dschang. Ajouter à cela les voiture en transit. Cela fait de l’avenue principale une route très convoitée, où le trafic devient extrêmement dense.
Augustin Roger MOMOKANA