Une semaine tout feu tout flamme, avec à la clé l’onction de tout ce qui pouvait être rêvé pour donner une garantie certaine à l’organisation de « Dschang Fête ses 100 ans ». A Bamendou où les chefs supérieurs de la Menoua étaient réunis samedi dernier dans le cadre de leur traditionnelle assemblée mensuelle, le projet a été bien accueilli et l’onction de leurs majestés accordée pour la poursuite de l’initiative qui devra, comme ils l’ont souhaité, permettre de se pencher sur comment améliorer la porciculture dans la région.
« Je voudrais qu’ensemble on s’approprie ce projet. Il mérite notre soutien, notre accompagnement collectif. Je voudrais qu’on prenne ce vol avec le même niveau de compréhension du projet. C’est comme le train qui passe, à chaque arrêt on a des gens qui entrent », appel du préfet Balungeli Confiance Ebune à la Menoua. Il présidait mardi 25 juillet 2017, dans la salle de conférence de la Préfecture de Dschang, la première réunion de travail sur « Dschang Fête ses 100 ans ».
Carol Adams, en allant d’un lieu à l’autre, en rencontrant d’abord le professeur Anaclet Fomethe, recteur honoraire de l’université de Dschang, le maire de Dschang Sa Majesté Beaudelaire Donfack, le préfet de la Menoua Balungeli Confiance Ebune, et les chefs traditionnels issus des 20 chefferies supérieures du département de la Menoua, s’est finalement fait flanquer du statut de « Fille de la Menoua », en attendant. C’est un attribut des dépositaires des us et coutumes.
Chacune de ces autorités a salué l’initiative et promis de s’investir personnellement pour le bon déroulement de la commémoration qui, à coup sûr, va impulser une nouvelle dynamique dans la vision des objectifs de développement de la Menoua. Le préfet Balungeli Confiance Ebune, pour ne citer que son exemple, prend l’affaire très au sérieux qui, a présidé hier mardi 25 juillet une réunion à laquelle en plus de la coordination il a invité le Maire de Dschang, les rois des Foréké-Dschang et Foto, le délégué départemental des Arts et de la culture, celui de l’Elevage, pêche et industries animales. Et ce n’est qu’un début, a-t-il tenu à indiquer pendant la séance de travail qui a toua accepté de travailler au sein d’une commission qui aura la lourde charge de conduire le processus pour le Monument du Centenaire de Dschang.
« Ce géant projet, au-delà des festivités, porte des projets de développement qui permettront à ceux qui viendront après de voir les traces de la célébration. Au niveau de l’administration nous l’accueillons à deux bras demandons que toutes les forces soient mises en synergie pour une célébration digne de nous », a indiqué le préfet de la Menoua dans son propos d’entame.
La Fête est la bienvenue, et Joseph Bertrand Mache Njouonwet aujourd’hui préfet du Wouri peut se targuer d’avoir finalement été entendu, lui qui n’a jamais cessé du temps où il était ici, d’inviter les fils et filles de la Menoua de la diaspora en penser le développement du terroir non pas sous le primes des groupements, mais du grand ensemble qu’est le département.
« Il permettra de mettre en valeur tout ce que Dschang (Menoua, ndlr) a de spécial notamment à des formations à la transformation des fruits et légumes en confitures, la boucherie et la charcuterie du porc, le réseautage entre les entrepreneurs locaux et la diaspora, des sessions d’apprentissage de la langue yemba, un concours départemental des danses et chants patrimoniaux, une exposition de la gastronomie typique, et la construction du monument du centenaire, … », a esquissé Carole Adams.
Carol Adams et Jean-Noel Jeukeng, coordinateurs du projet, et leur équipe savent qu’après avoir mobilisé tant de personnalités et de monde ici et ailleurs, l’heure doit être aux derniers réglages en vue de la mise effective dès janvier 2018 du projet qui s’étalera sur 12 mois. Et comme l’a dit le préfet Balungeli Confiance Ebune, « la balle est au centre ».
Augustin Roger MOMOKANA