
Une décision du maire de la Commune de Dschang spécialise le marché « B » à la boucherie, épicerie, alimentation générale, poissonnerie et restauration.
Cette décision du maire Jacquis KEMLEU TCHABGOU qui a pris effet depuis le 14 mars vaut appel aux autres catégories de commerçants à déguerpir. Ainsi la friperie, les chaussures et la menuiserie et les machines, la couture devraient avoir libéré ce marché.
A la lecture de la décision, des questionnements fusent et portent notamment sur le périmètre du marché « B ». S’agit-il du marché des vivres ? Où commence et fini ce marché ? La décision concerne-t-elle les commerçants louant des espaces particuliers ?
Néanmoins, l’opinion s’accorde à penser que la décision du maire de Dschang vise à professionnaliser les marchés de la ville qui en compte trois. Cela dans l’optique de lutter contre le désordre urbain.
Si la décision peut être saluée par certains, il demeure que son application suscite des interrogations. Ce n’est pas la première fois que Jacquis KEMLEU TCHABGOU se livre à cet exercice. Après l’échec vient le succès.
Pour en arriver au succès, il va falloir éradiquer « les petites combines » entretenus par certains agents municipaux chargés de l’ordre sur les marchés. Les revendeuses de poulets de chair sont très remontées les accusent de jouer le jeu de certains revendeuses qui ont tissé leur nid derrière la poissonnerie Congelcam alors que le marché de poulet a été délocalisé à Tsinfem.
Même si la décision fait des gorges chaudes, elle est globalement avantageuse aussi bien pour la ville que pour les commerçants. L’on espère que des mesures appropriées préalables ont été prises pour accueillir et installer les commerçants qui vont quitter le marché « B ».
Augustin Roger MOMOKANA
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