
« Véritablement nous voulons avoir des enseignants aguerris pour l’après Covid-19. C’est-à-dire capables de sortir de leurs conforts de salle de classe pour mener leurs enseignements partout où ils se trouvent.» Jean Michel JIELE MONGA est le président de l’Association Camerounaise des enseignants de français (ACEF) pour l’Ouest et le Nord-Ouest.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 29 Novembre 2021.
Sous les auspices de l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang (AFCD), des enseignants de français exerçant dans les régions du Nord-Ouest et Ouest se sont réunis vendredi 26 novembre 2021 à Dschang dans le cadre de la journée internationale à eux consacrée.
« L’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang ne pouvait pas ramer à contre-courant de cette célébration. Parce que nous faisons dans la promotion de la langue française et d la culture des deux pays [France et Cameroun, ndlr] qui ont une relation fraternelle historique », explique Jean Willy EKOM. Il est le directeur de l’AFCD.
L’importance de cette célébration ne réside pas seulement dans les rapports de coopération et de partenariat entre la France et le Cameroun, mais aussi et surtout dans la place qu’occupe la langue française dans le système éducatif camerounais.
D’où toute l’attention accordée à cette 3ème Journée internationale des professeurs de français célébrée à Dschang, comme à Yaoundé. Les acteurs, du primaire comme du secondaire, membres et non de l’association camerounaise des enseignants de français (ACEF) ont le temps d’une journée convenu de relever les défis post Covid.
« Covid19 et après ? » Les participants, sous l’encadrement des experts et des sectoriels de l’éducation (Délégué départemental de l’Éducation de Base, et délégué départemental des enseignements secondaires pour la Menoua, ont reçu des compétences nécessaires pour élaborer et conduire un cours hors de la salle de classe, et pour mettre un cours en ligne.
Ainsi, parmi les thèmes développés au cours de cette journée, « le modèle d’un cours en situation en e-learning » par Mireille WELAPENOU, « comment mettre un cours en ligne ? » par Docteur Apollinaire BATOURE BAMANA, « enseigner le frais avec des outils numériques » par Jean Michel JIELE MONGA.
Outre les exposés fondamentaux centrés sur les enseignants, les organisateurs ont mis les participants en situation de avec les apprenants en situation de e-learning ; de même qu’ils ont porté une réflexion globale sur les « Nouvelles perspectives de l’enseignement du français dans l’éducation de base ».
«L’objectif de cette journée n’est pas seulement de partager des expériences, mais également de nous retrouver pour passer des moments conviviaux. »
Au-delà de la célébration internationale, l’ACEF voit en cette journée une occasion spéciale pour ses membres et tous les autres de se rapprocher pour mieux se connaitre, échanger d’expériences et magnifier leur profession. Cela renforce les liens de solidarité des membres et permet à chaque membre de prendre conscience de sa mission pour l’avenir de la jeunesse dont il a la responsabilité.
Avant de se séparer, les organisateurs de la Journée internationale des professeurs de français à Dschang sont convaincus que les outils numériques au service de l’enseignement du français dans les écoles et collèges de l’Ouest et du Nord-Ouest ne sont plus une supercherie.
L’ACEF a été créée en 1990 par le professeur Jean TABI MANGA. Elle est membre de la fédération internationale des professeurs de français depuis 1994.
Augustin Roger MOMOKANA