SINOTABLES 
On a enterré le commissaire divisionnaire TEJONA Bruno samedi dernier à Bafou, dans l’arrondissement de Nkong-Ni, près de Dschang. Il n’y avait ni le chef Bafou ni le préfet de la Menoua et le sous-préfet de Nkong-Ni. Mais le maire de Nkong-Zem, NDONGMO David, était présent.
En dehors de la famille de Fomenkeu et des villageois venus très nombreux, il y avait beaucoup de policiers aussi, les grands comme les petits, et les grands types. Le recteur de l’Université de Dschang était aussi là. Il est le beau de Fomenkeu. Le chef DJOUMESSI WAMBA Mathias de Foréké-Dschang était là. Mais je n’ai pas vu Fodong KANA, le chef Bafou. On a dit qu’il est allé sortir un chef du laakem à Ndziih
L’oraison funèbre du représentant du délégué général à la sureté nationale a dévoilé la vie professionnelle du grand homme. Quelqu’un qui aimait beaucoup l’école, mais n’a pas fréquenté pendant longtemps à cause de son travail. Sa part d’école s’est arrêtée en 2e année de licence, mais il dépasse certains docteurs en intelligence et en compétences.
Quelqu’un avait dit qu’il faut souvent marcher pour découvrir le monde ? Il fallait être chez Fomenkeu pour découvrir le monde. Ce ne sont pas seulement les hommes et les femmes en noir. Ceux qui sont passés par derrière la grande maison familiale pour se rendre chez le commissaire divisionnaire ont découvert la grandeur de Fomenkeu. Il a tout un quartier à lui seul et lorsque tu vois les maisons de ses enfants à perte de vue, tu te dis « papa ! Fomenkeu était un kwah mbahang ».
le Commissaire divisionnaire Tejona Bruno repose désormais dans son Bafou natal.#Obsèques #Police #Dschang #Cameroun https://t.co/FYSNPsDP37 pic.twitter.com/bT384Z5hOr
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) February 7, 2023
Le commissaire central de Dschang, Abdoulaye Oumar, et les autres commissaires divisionnaires ont porté le corps de du commissaire divisionnaire TEJONA Bruno de la cour du deuil jusque chez le défunt où ils l’ont gardé dans le caveau familial.
J’ai vu ma tête là-bas. Quand on est allé enterrer le corps, les gens du village se sont assis là où les invités devaient s’asseoir pour manger. Heureusement que c’était le deuil des policiers. Ils avaient sécurisé des tables pour les vrais grands venus de loin.
Pour les témoignages, les enfants ont dit que leur père est très fort, quelqu’un qui ne se plaint jamais. Il ne se contente pas de la moyenne, mais il doit être excellent dans tout ce qu’il fait. Mais les enfants ont vu pour eux cette année : leur mère est décédée ça faisait seulement quatre mois. Ils n’avaient même pas encore fini de pleurer leur mère et voilà que la mort vient leur arracher leur père. Ce qui est bien c’est qu’il n’y a plus d’enfants parmi eux. Quand tu les vois, ils sont tous des responsables.
MEZADZOP Mbeuhè Tègni LEKANDEM
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