
10ème Session de Campagne 2018 du Comité de Régulation de la Filière de l’huile de Palme
Olam Gabon n’est pas en mesure de fournir 100 milles tonnes d’huile de palme brute au Cameroun, comme initialement annoncée. C’est la quantité nécessaire pour couvrir le gap chez les raffineurs camerounais.
« La production d’huile de palme brute vit un cycle contracyclique, c’est à dire autant du début au milieu de l’année, il y a une bonne production, autant à partir de juin il y a une courbe descendante. »
Le Cameroun ne peut pas satisfaire à la demande en brute de ses transformateurs d’huile de palme brute, du fait de la baisse de production à partir du mois de juin. Pour combler le gap, il doit recourir à l’achat extérieur.
Au cours de la 10ème Session de Campagne 2018 du Comité de Régulation de la Filière de l’huile de Palme le 02 octobre 2018 au Ministère du Commerce, il a été rappelé aux uns et aux autres la mise en place d’une formule de péréquation visant à doter les entreprises en matières premières au prorata des quantités disponibles, et surtout de leur capacité réelle de travail.
Selon Dr Emmanuel Nkoulou Ada le Président du Comité de Régulation de la Filière, les quotas pour celles qui étaient soit à la hausse, soit à la baisse. Il est important de préciser que certains raffineurs ne déclarent pas toujours leurs capacités normales.
Outre la péréquation, le Comité a également planché sur l’application de l’autorisation d’importation que le gouvernement a eu à accorder. A ce niveau, l’on a appris qu’Olam Gabon qui s’était proposé de fournir environ 100 mille tonnes de brute ne pourra livrer que la moitié. «Le reste de 50 mille tonnes devaient être importé auprès des traders de l’Indonésie. »
Face à la pénurie, cette option permet « d’assurer l’approvisionnement des transformateurs », afin de garantir aux marchés un approvisionnés en quantité et en qualité.
Avec Joseph KAPO