Efo SONGOU II Mathias a repris le trône de la chefferie de troisième degré du village Litieu Foréké-Dschang. La vacance était assurée par son adjoint à qui il a rendu un vibrant hommage. C’est l’aboutissement d’une série de tractations engagées depuis 2010, avec pour finalité de convaincre le prince héritier à occuper son trône.
Le trône laissé vacant le 6 Juin 1986 par Efo- SONGOU 1er a désormais occupé par son légitime bénéficiaire. C’est en effet samedi 25 mars 2017 que sa Majesté DJOUMESSI III WAMBA Mathias roi des Foréké-Dschang et le Sous-préfet de Dschang EKOUME Jules Eric ont procédé à l’intronisation et à l’installation de Efo SONGOU II Mathias sur le trône des FONGUELETIEU.
La cérémonie de samedi dernier avait pour cadre l’esplanade de l’Ecole publique de Litieu, en amont du palais. Une scène en cuvette parce que
Litieu c’est une superficie d’environ 20 Km², plus de 900 concessions repartis sur sept quartiers ayant chacun à sa tête un notable. Ce village fondé par un certain Alouop Metieu venu de la Plaine de Mbo compte deux écoles maternelles, deux écoles primaires et un lycée d’enseignement général. Fort de son agriculture et de ses terres fertiles, les populations de Litieu ont saisi l’occasion de l’installation de leur chef pour émettre au gouvernement le souhait de voir créer un lycée agricole dans leur localité. La tomate de Litieu si elle n’est pas encore une marque déposée est reconnue comme un label à Dschang une zone du marché « B » lui est entièrement consacrée. On y vend également des légumes et.
Le Sous-préfet de Dschang, dans son discours d’installation de Efo SONGOU II Mathias a invité toutes les populations de Litieu à se mettre en rangs serrés derrière leur chef. C’est la condition non négociable pour impulser une nouvelle dynamique de développement du village Litieu. Au chef de ce village il a prescrit de mettre les traditions au cœur de son magistère. Il va sans dire, en effet, que l’un des atouts majeurs du Cameroun réside dans sa diversité culturelle et la richesse de ses traditions.
Augustin Roger MOMOKANA