Le RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) n’organise pas les élections sénatoriales dans l’intention de partager le sénat avec les partis politiques de l’opposition. Il pourra remporter 68 des 70 sièges en jeu, selon notre confrère journal.rdpcpdm.cm.
« Le Rdpc compte 8685 conseillers municipaux sur les 10 625 qui constituent le collège électoral, appelé à élire les 70 sénateurs titulaires et autant de suppléants, pour la législature 2018-2023 », écrit notre source, se basant sur le rapport général d’Elections Cameroon (Elecam) sur le double scrutin législatif et municipal du 30 septembre 2013 ainsi que l’état du toilettage en cours du fichier électoral.
Notre confrère qui, a réalisé un travail de fourmi sur les chances de son parti de survoler cette élection du 25 mars, est optimiste quant à l’issue du scrutin du 25 mars 2018. Les statistiques.
Si l’affaire coule douce, les soucis du Rdpc s’annoncent lorsqu’on évoque la région du Nord-Ouest, fief du Social democratic front (Sdf). Cette région bien que dominée par le parti du président Paul Biya est talonnée de près par le Sdf. les deux partis totalisent respectivement 565 et 522 élus conseillers municipaux.
Il est donc probable que les deux députés à arracher au Rdpc le soient dans la région de l’Adamaoua où, malgré ses 392 conseillers municipaux, le Rdpc pourra trouver en face une coalition conduite par l’Undp (192), Sdf (05), Mdr (02), Add (02) et Parti de l’Univers (01).
Comme l’on voit, le Rdpc se méfie bien des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, de l’Adamaoua, du Littoral où ses propres conseillers pourraient retourner la veste, crise anglophones obligent.
Dans tous les cas, en procédant à la désignation de 30 sénateurs, le Président Paul Biya donnera à son parti la majorité écrasante au Sénat.
Avec journal.rdpcpdm.cm