Texte écrit par Augustin Roger MOMOKANA
[Claudine Gay (photo/thiswastv.com], 53 ans, présidente de l’université d’Harvard, s’est exprimée au mauvais moment, au mauvais endroit, dans un contexte instrumentalisé, où elle est devenue visiblement bouc émissaire. Lorsque l’élue républicaine Elise Stefanik [lui] a demandé si « appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard », Claudine Gay a répondu : « Cela peut, en fonction du contexte ».
Dr. Gay s’est tirée elle-même une balle dans le pied, avec ses propos ambigus, s’appuyant sur le 1er Amendement : face aux images du 7 octobre. Ce qui l’a [Claudine Gay] coulé à mon avis c’est la décision de grands mécènes de fermer le robinet des dons (des milliards) à cette université privée.
Elle s’est crue intouchable, “au-dessus de la mêlée”, grâce à sa position (et peut-être aussi son origine ethnique) et a oublié qu’elle se trouvait dans le Capitole. Devant le lobby pro-israélien… Son air narquois plein de suffisance lors de l’audition, sa réponse était inaudible, elle donnait l’impression d’être antisémite.
Dr Claudine Gay, issue de Princeton, de Stanford et enfin d’Harvard avant d’en devenir la présidente, est un pur produit du programme “Affirmative action” que les USA avaient introduit dans les années 1980. Son domaine n’est pas les sciences politiques en général, mais les Black Studies, cad les études africaines et afro-américaines et principalement afro-américaines. Ces matières molles, abrutissantes pour la société, loin d’être des garantes et des défenseurs des principes fondateurs d’une société démocratique équilibrée, permettent aux extrémistes d’avoir la parole.
Le 5 décembre 2023, la question ne portait pas sur le droit US mais sur le règlement intérieur à Harvard. La question ne portait pas non plus sur les palestiniens mais sur le génocide. Les universités américaines, comme les nôtres (…) sont infestées de sociétés de pensée qui n’ont rien à voir avec l’enseignement et dépendent de la basse politique d’un état en décadence. Le wokisme détruit toutes les valeurs de nos démocraties et piétine les valeurs des nations.
« Il a été compliqué de voir le doute planer quant à mes engagements à faire face à la haine et à respecter la rigueur académique… et effrayant de faire l’objet d’attaques personnelles et de menaces alimentées par du racisme », a expliqué mardi 2 janvier Claudine Gay dans sa lettre de démission.
Encore une victime collatérale du conflit israélo-palestinien. Dès qu’un ou une colored est pris en défaut de plagiat, de faux, d’anti sémitisme, d’incompétences c’est le RACISME qui est évoqué !
Il est nécessaire de dire pourquoi cette dame a démissionné. C’est à la suite d’accusations de plagiat et lors d’une audition parlementaire sur la lutte contre l’antisémitisme sur les campus d’une audition tendue au Congrès sur la lutte contre l’antisémitisme dans les campus. L’université [a été] fondée en 1636
À quand des conséquences similaires face à du racisme anti-blanc? Sous la même pression médiatique et à la suite de la même audition désastreuse, Elizabeth Magill, présidente de UPenn, a également été conduite à démissionner toute caucasienne qu’elle est.