56 millions d’habitants, 1 761 295 km2 de Km2, trois pays : Mali, Guinée, Burkina Faso. Avec comme ossature une armée commune, une monnaie commune.
C’est peut-être une fable, mais il faudrait y croit et l’envisager comme le premier pas pour la reconstruction d’une Afrique nouvelle, libérée, souveraine et indépendante de toute pression extérieure.
Une nouvelle génération de chefs d’État, des militaires, est entrain de décoloniser définitivement partie du continent africain. les soldats Assimi Goïta, Mamadi Doumbouya et Ibrahim Traoré ont un sacré rendez-vous avec l’histoire: concrétiser ce grand rêve de Kwame Nkrumah, Mouammar Kadhafi et les autres.
Ce projet a de fortes chances de se concrétiser et de servir de locomotive pour tout le reste. L’un des atouts non négligeables c’est l’accès à la mer.
Comment une telle confédération sera structurée pour accomplir son destin ?
Chaque État conservera son gouvernement, son parlement et son organisation administrative actuelle ; au-dessus desquels trôneront un parlement fédéral, un gouvernement fédéral, une cour de justice fédérale.
Quel est le mode de désignation des autorités fédérales ? Il serait nécessaire pour les États un référendum commun comme première expérience. Ce qui leur permettrait d’obtenir la caution des États déférés.
Dans le principe il serait indiqué que les autorités fédérales soient élues par un seul et unique scrutin dont les résultats dans l’ordre permettront de pourvoir respectivement les fonctions : Présidence, Parlement, Gouvernement. La durée du mandat devant être 5 ans renouvelable une seule fois.
La cour de justice, pour des raisons de son indépendance, quant à elle devra être pourvue par des appels à candidatures à l’attention des magistrats et des avocats en exercice dans les États fédérés.
Augustin Roger MOMOKANA
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