Wakeu Fogaing a bien accompli sa tâche au festival Gala des Causes Nobles. Il a déclamé un poème en hommage aux lauréats des trophées du leadership 2017.
Ode aux lauréats du gala des causes nobles.
J’ai ouvert mes longs bras pour soutenir le temple de notre liberté.
J’ai ouvert mes yeux pour contempler l’âge de nos voix libres.
Et la voix du salut a bercé l’espoir d’un mirage national.
C’est la journée gagnante des causes nobles
La journée des joies sans fin pour le devoir de transformer.
Toute la nuit Ô mon peuple
J’ai construit dans le cœur le rêve de cette journée. L’anniversaire des retrouvailles.
La monture du cheval qui ira vers l’unisson.
Le brouillard du char des dieux protégeait du soleil le cerveau précieux de notre patrie unie.
Dites-moi ô mon peuple pourquoi les musiciens sont là ?
Dites-moi ô mon peuple pourquoi les femmes ont des costumes de danse?
Quelle gloire nous apporte le temps ?
Quelles nouvelles ont prédites les mânes?
Vous avez travaillé comme une houe pour que la faim nous quitte.
Pour que le souvenir ancien de l’humiliation de nos pères ne rouille pas l’amour d’être ensemble. La force de vos bras comble l’espoir des ventres du pays.
Les enfants chantent à se casser la voix.
La colombe du continent survole le nuage des luttes fratricides.
Mettons des grelots pour faire parler nos pieds sur le chemin de l’essor.
Battons des mains pour réveiller les dormeurs et pousser hors de nos frontières la paresse et le découragement.
Chers Lauréats des causes nobles,
Nous sommes unis pour la paix, le travail et la patrie.
Dansons la victoire de vos œuvres sur mon peuple !
Les vierges du patriotisme passeront masser à l’aube vos muscles hostiles au favoritisme. Quand une fête existe, il faut la boire.
Mettons de côté nos soifs insatiables pour marquer le pas d’honneur à ce jour de grâce. Travailleurs acharnés, travailleuses ivres de désir…
Je vous aime tous d’un amour équitable.
Je laverai vos pieds au crépuscule de l’émergence afin que la nation qui circule dans nos veines brille comme un diamant au concert des nations.
Les dieux du Fako et des manderas, d’Ongola et de Campo, perlent désormais vos cœurs d’un sourire unique pour l’hymne à la patrie.
Chantons le rythme de vos valeurs.
Buvons dans la transe de nos cultures multicolores et partagées.
Crions le scandale de l’inertie qui rôde pour infecter la marche vers l’avant.
Le pays est Un ; la nation est Une, la patrie est Unité.
Quand on travaille on ne se plaint pas.
J’ai pleuré pendant des décennies la douloureuse peine de nos efforts de soumis.
J’ai pleuré la déchirure de l’embryon forçat du peuple de ma terre.
J’ai pleuré et avalé l’espoir d’un jour à tout oublier.
Ma joie naît aujourd’hui de la fin des douleurs.
Mon corps est ivre des parures patrimoniales.
Et l’effort de ma danse rythmera encore pour des siècles la marche des bâtisseurs.
Vive le gala des causes nobles.
Par WAKEU FOGAING