Les festivaliers venus des quatre coins du Cameroun, et de l’extérieur du pays, sont retournés satisfaits de tout ce qu’ils ont vu du 26 au 31 mars 2018. Les découvertes ont été nombreuses, variées et riches d’enseignements.
Découvertes culturelles, touristiques, économiques, humaines, etc. Sa Majesté Momo Soffack et les siens ont tout mis en œuvre pour que cette édition du festival, qui marque la renaissance d’une vieille tradition qui remonte à 1957 et se tenait le 1er janvier, embrasse le monde entier.
Lors de la clôture de la 43ème édition du festival culturel Ndwet To’oh, samedi 31 mars 2018, le sénateur Etienne Sonkin, par exemple, a été découvert sous une autre tenue : celle du promoteur du patrimoine immatériel de sa communauté.
Comme le roi Momo Soffack 1er, comme Sa Majesté Fodong Kana III Victor de Bafou, et comme bien d’autres élites dont le maire de Dschang Sa Majesté Donfack Beaudelaire, il s’est mué en danseur de Azeng. Et le talent ne lui manque pas dans cet autre domaine de la vie.
Cette mutation, cette métamorphose est-elle un message à la jeunesse Foto qui se donne tout le mal nécessaire pour s’occidentaliser au profit de sa propre culture identitaire ? Nulle doute que le public a bien reçu le message. Nulle doute que la jeunesse a consommé le message.
C’est regrettable ! Nos enfants veulent danser Shakira en lieu et place de Pelé Le Roy. Nos enfants veulent tuer le yemba au détriment du chinois. Nos enfants veulent troquer leur peau noire contre la peau blanche. Nos enfants sont comme possédés par un démon qui lutte contre nos us et coutumes.
Guillaume FONGANG et Augustin Roger MOMOKANA