
Dans un entretien accordé à Sinotables.com samedi dernier, le président des supporters de l’Aigle royal de la Menoua invite le prince Ghislain Nkenlifack à se joindre à l’équipe dirigeante en place. Il s’agit, d’après plusieurs observateurs présents à la réunion convoquée par dimanche par le préfet de la Menoua, d’éviter la dérive clanique qui plane sur l’oiseau de la Menoua.
Jean Monaco situe d’abord la crise, « je constate que ce qui ne va pas entre le président Dongmo Samuel et Ghislain Nkenlifack c’est que Ghislain veut à tout prix devenir le président de l’aigle. Je pense qu’il sait très bien que même dans nos réunions du quartier tu ne peux pas entrer aujourd’hui et décider que tu vas devenir le président de la réunion. Cela n’est pas acceptable. »
Le président de l’association des supporters de l’Aigle royal de la Menoua, au nom des supporters, lance un appel au prince Ghislain Nkenlifack afin qu’il rejoigne l’équipe dirigeante en poste. Il dispose des moyens pour soutenir l’équipe. Mais les moyens ne suffisent pas. Il faut une bonne politique d’équipe, parce que l’aigle est un patrimoine. On a vu ce qui s’est passé ailleurs lorsque les gens ont voulu faire croire que l’argent fait tout.
« Il faudrait que Prince vienne s’associer à Dongmo pour que tous ensemble ils construisent la Menoua. Si c’est vrai que Ghislain est un fils de la Menoua, s’il aime vraiment l’Aigle de la Menoua comme il le dit, qu’il vienne pour qu’ensemble on construise. Il ne faut plus qu’il s’offusque de ce que l’aigle joue au maintien.».
Le préfet de la Menoua Balungeli Confiance Ebune a tenu, dimanche 10 décembre 2017, une réunion crise avec les parties au dossier. Il s’est agi pour lui de se faire présenter la situation qui engendre la crise, avant de se prononcer, a rapporté une source à Sinotables.com. Il a demandé de convoquer l’assemblée générale de l’aigle. Mais lorsqu’ on voit les personnalités présentes à cette réunion, rien ne présage un retour à la sérénité. On pourrait même assister à des dérives claniques. C’est sera la faute aux autorités si elles n’ont pas les coudées franches pour imposer le jeu de la transparence.
Augustin Roger MOMOKANA