
Scène de matche de football féminin aux Jeux Universitaires Dschang 2019
Attention aux commotions cérébrales. Le magazine Science et Avenir a publié dimanche 2 juin, les résultats d’une enquête menée par l’équipe de Tracey Covassin de l’université de l’État du Michigan. Ils ne sont pas bons.
L’enquête concernant les femmes qui pratiquent le football et le baseball a révélé que ces footballeuses sont exposées aux commotions cérébrales. SINOTABLES.COM. Ceci voudrait dire en claire que ces femmes présentent des troubles neurologiques ce qui peut conduire au déclin cognitif et à « une démence consécutive à une maladie neurodégénérative du cerveau.»
Cette révélation, en 2018, a mis en branle des équipes de recherche sur la commotion cérébrale. Il est question d’établir les causes exactes de cette exposition de la femme footballeuse. En attendant les résultats de PINK Concussions, Katrin Rauen de la clinique psychiatrique universitaire de Zurich (Suisse) pense que « Les hypothèses actuelles sur ces risques reposent sur des différences biomécaniques du segment tête-cou et des différences hormonales entre hommes et femmes, poursuit, mais les connaissances manquent. »
Le conseil aux femmes footballeuses, c’est d’éviter de prendre le contact du ballon avec la tête. SINOTABLES.COM. Il produit un impact impensable entre la tête et le cou. Il avait déjà été clairement établi que tous les pratiquants du baseball (football américain) finissent leur vie dans l’horreur, à cause des coups reçus sur la tête pendant leur carrière sportive.
« La SLA fut la maladie qui paralysa presque entièrement le physicien et cosmologiste britannique Stephen Hawking et l’emporta en 2018. Aux Etats-Unis, la SLA porte un nom différent. C’est la maladie de Lou Gehrig, du nom de celui qui en fut atteint et la popularisa en 1939. Décédé à l’âge de 38 ans en 1941, Lou Gehrig était l’un des joueurs de baseball les plus fameux de tous les temps, ayant battu quantité de records durant sa carrière. »
La révélation est faire à l’aube de la 5e Coupe du Monde Féminin en France du 7 juin et 7 juillet 2019. Ce n’est pas pour faire peur, mais pour prévenir les dames. Peut-être qu’un jour le règlement sera revu, afin d’épargner celles-ci du jeu de la tête. #Mondial Féminin de la FIFA 2019.
Les hommes ne sont pas pour autant épargner. Mais ils s’exposent à autre chose. Une étude sur « 25.000 joueurs masculins ayant pratiqué en Italie entre 1959 et 2000 » révèle « un facteur de risque dans le déclenchement d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA) ». En examinant le statut médical des ces anciens footballeurs, les chercheurs ont abouti au résultat inquiétant : 33 sur 25000 ont développé une sclérose latérale amyotrophique. Sachant que la SLA, ou encore maladie de Charcot ou encore maladie de Lou Gehrig, est une maladie rare qui atteint 1.7 personne sur 100 000.
« La SLA se signale par la dégénérescence progressive des motoneurones innervant les fibres musculaires et qui commandent les muscles dits “volontaires“ nous permettant de parler, marcher et respirer. »
Augustin Roger MOMOKANA avec Science Et Vie