L’Alliance Franco-Camerounaise et la Commune de Dschang ont clôturé les festivités de la Semaine de la Francophonie, organisée à l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, par une soirée culturelle en la salle Manu Dibango de l’AFC Dschang.
En toute une semaine, Dschang a vibré au rythme de la Francophonie. Des activités sur le terrain et en salle. L’après-midi du mercredi 22 mars a permis aux organisateurs et aux participants de mettre la clé sous le paillasson, à travers la cérémonie de clôture mobilisant les élèves, les responsables d’établissements scolaires, les autorités de la ville et des artistes parmi les plus représentatifs du département de la Menoua.
Les finales de concours de lecture, de présentation en langue française et dans la langue maternelle, de danse, les prestations d’artistes dont le Cie d’Arts Dieuzyl qui a séduit le public par un spectacle sur le partage et le patrimoine.
Après les compétitions, les candidats ont été gratifiés de récompenses. Ainsi des diplômes et des paquets didactiques ont été remis aux vainqueurs des différentes compétitions.
La soirée présidée par HAMADJOULDE FILKAOU Brice, 3e Adjoint préfectoral de la Menoua, a enregistré les présences du professeur TEMGOUA Émile, 1er Adjoint au Maire de Dschang, du professeur ENGOLO, conseiller municipal à la Commune de Dschang, et des responsables de l’AFC Dschang dont le président, Eric SANU Leonel NEBA, le secrétaire général, METANGMO Cédric, et le directeur Louis De Gonzague MOUNGOUE.
Si tous les établissements scolaires de la ville n’ont pas participé à cette édition, l’on a constaté la forte présence de l’École publique de Zenkop venue de Bafou dans l’arrondissement de Nkong-Ni. Son candidat a, d’ailleurs, remporté le Concours de la présentation en français et en langue maternelle.
L’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang a annoncé, par la voix de son président du comité transitoire de gestion, que les manifestations seront ouvertes à plus d’établissements scolaires et d’artistes l’année prochaine.
La forte pluie qui a arrosé la ville n’a rien arraché à la belle fête. Toutefois il va sans dire que la Salle Manu Dibango a déjà besoin d’un charpentier. Elle nécessite quelques feuilles de tôles neuves.
Augustin Roger MOMOKANA