« 99 jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire.» L’adage tisse en ce moment son écho à sur le toit de Dschang, dans la région de l’Ouest Cameroun.
Un étudiant, dont on dit qu’il serait de nationalité équato-guinéenne, a été pris la main dans le sac. Il mettait le feu dans un bâtiment de la faculté des sciences économique et de gestion de l’Université de Dschang.
L’étudiant, délégué de niveau Master 1 en Economie publique, a décidé de mettre à feu la salle où les épreuves et les feuilles de compositions sont gardées en vue des examens.
Cet acte n’est pas le premier du genre. Et l’on s’interrogeait sur le pourquoi toujours la faculté des sciences économique et de gestion. Chaque année, en effet, à la veille des examens, ce bureau est la cible de pyromanes.
L’individu pour accomplir son forfait, avait préparé un dispositif complet, y compris des armes pour ses défendre au cas où. Entre autres un bidon de pétrole et deux couteaux.
Interpellé aux environs de 3 heures du matin par des éléments de la Campus Security, une société de gardiennage chargé d’assurer la sécurité dans les campus de l’université de Dschang, le pyromane a été conduit à la police.
Il devra répondre de son acte. Tant pis s’il n’est pas récidiviste, il devra endosser les actes d’incendie antérieurs ; lesquelles ont créé un retard dans le déroulement du calendrier académique, ainsi qu’un préjudice matériel et financier à l’institution. Même si selon des sources concordantes cet étudiant ne serait pas parmi les médiocres, mais les meilleurs depuis le cycle de licence.
Augustin Roger MOMOKANA