Indépendance de l’Afrique : les préjugés racistes occidentaux n’ont plus l’onction de Dieu.
SINOTABLES
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L’habit ne fait pas le moine, mais le moine se reconnait à travers son habit. Traiter un individu d’analphabète, d’illettré du fait sa peau est une erreur que seule certains individus réputés privilégiés sont capables.
L’histoire de la colonisation de l’Afrique par la France rapporte une anecdote qui mérite d’être partagée que les Occidentaux comme les Africains s’y attardent afin que le monde soit équitable et humain.
« En 1946, une délégation du ministère des Colonies est reçue à Valence. Lors de la signature du livre d’or, le maire se tourne vers un homme noir et lui dit :
– Toi y en a vouloir signer aussi ?
L’autre signe :
Amadou Lamine-Guèye,
Docteur en droit,
Député-maire de Dakar »
Quelle humiliation ! Ce maire, Jean Buclon (maire de Valence du 31 août 1944 au 25 octobre 1947) probablement, avait cru avoir affaire à un nègre des plantations de canne à sucre, transporté jusqu’à Valence dans une mallette. Malheureusement pour lui, il a reçu un cours sur le droit humain. Car la signature à elle seule a suffi pour lui inculquer la leçon de vie.
Augustin Roger MOMOKANA
