
LE GOUT DE LA PUBLICITE
Quatre grands modes de publicité ont été observés lors des Jeux Universitaires : les plaquettes, l’affichage, l’animation des stands, et la publicité roulante.
Deux d’entre elles ont particulièrement retenu notre attention : les plaquettes et la publicité roulante.
Pour atteindre et marquer les esprits quelques institutions ont fait éditer des plaquettes promotionnelles où vous retrouvez leurs offres de formation, le round up de leur actualité, et le rappel de leurs performances à la dernière édition des jeux.
Sur ce plan l’université de Yaoundé I, la FENASU, l’Université du Golfe de Guinée, et l’Université de Yaoundé II ont réussi leur pari. L’Université de Dschang s’est contenté du « Guide du Participant ».
En faisant rentrer leur plaquette dans les ménages, ces institutions offrent aux familles de les découvrir l’éventail de leurs offres de formation. Ce qui peut influencer les choix après le baccalauréat ou le Brevet de technicien supérieur.
Les entreprises quant à elles n’ont pas fait dans la dentelle pour dénicher de nouveaux canaux. Certaines ont sollicité la moto taxi.
Des drapeaux à l’effigie des produits sont fixés sur des motos et flottent à tout vent pendant que ces motos exercent à quelques encablures du campus et paradent sur les artères de la ville.
Une partie des clients trouvaient du plaisir enfourcher ces bolides pendant que d’autres les observaient avec dédain. Ce mode de publicité rassure les propriétaires de motos qui affirment : « grâce aux jeux U, nous doublons la mise, Merci au Recteur ».
Vingt motos circulent dans la ville sous ce statut de 10 heures à 17 heures et bénéficient de 2500 FCFA. A la fin de la journée, dans un vrombissement assourdissant de moteurs, elles font un tour d’honneur à l’entrée du campus pour marquer la fin de la tâche.
A partir de Jeudi matin, dix conducteurs de motos disposant d’un badge du campus ont été sélectionnés pour exercer au sein du campus en toute gratuité pour le bonheur de la clientèle. Cette œuvre de bienfaisance a été rémunérée à concurrence de 6000 FCFA par l’entreprise.
Comme quoi chacun, l’athlète comme l’entreprise, fait des affaires aux Jeux universitaires.
Célestin DJIOLIEU