Le hashtag #StopBopda a été aperçu dans les gradins du stade Félix Houphouet Boigny lors de la 8e de finale Cameroun contre Nigeria (0-2). « Un peuple submergé par la médiocrité à l’échec et à la misère quand il en connaît plus sur le football que sur ses propres droits, quand il crie plus fort pour un but que pour une injustice et quand il exige plus d’un joueur que de ses dirigeants », dit Valérie Piolet.
Apprenons dans notre pays à identifier les problèmes pour bien les solutionner, c’est tout le pays qui sous assistance respiratoire et non le foot en lui seul. On ne peut pas avoir un corps totalement gangrené par le cancer et dire qu’on va soigner seulement le pied ou le bras. Il faut une thérapie de choc qui prend en compte tout le corps.
« Ce qui m’énerve trop sur cette débâcle est que le Chef de l’Etat sera obligé de modifier son discours du 10 février à la jeunesse.»
Beaucoup de joueurs de cette sélection étaient à leur première CAN. Pour Monsieur Song, nouveau et jeune signifie la même chose. Pourtant, la moyenne d’âge chez les lions indomptables serait 27 ans. Voici les âges de 10 des 27 joueurs de la reconstruction :
Toko (31 ans)
Abouchou (32 ans)
Clinton (30 ans)
Castelleto (29 ans)
Ngamaleu (29 ans)
Nkoudou (28 ans)
Zambo (28 ans)
Ondoa (28 ans)
Ntcham (27 ans)
Kemen (27 ans)
Neyou (27 ans)
Onana (27 ans)
Même avec ces âges Rigobert Song, le sélectionneur dit le Cameroun est un groupe très jeune, qu’il a besoin de temps. Il ne démissionnera jamais, car il est sous contrat. Dans sa tête il est toujours l’homme de la situation. Le vrai responsable est celui qui le maintient à son poste. ” Lorsqu’on ne peut pas, on laisse. “Song tu n’es qu’un entraîneur d’État.
« Les Lions ont été totalement et à l’unisson transparents et inexistants…aucun tir au but pendant 100 minutes ?»
Le haut niveau ne saurait être un laboratoire ! On voit des gens y arriver sans background, décident de produite ce qu’ils n’ont pas appris ! Le football camerounais est à l’image de la gouvernance du pays. Personne n’est à sa place et c’est ça que tu évites de dire. Il faudra recenser tous les problèmes majeurs qui ont plongés ce pays dans l’abîme. Si les problèmes profonds de ce pays ne sont pas résolus oubliés le foot, ce somnifère qui nous a tant causé du tort.
Tu n’apprends rien de la vie si tu penses que tu as toujours raison. Après le fiasco au Mondial, cette CAN remet les pendules à l’heure de la victoire (immédiate) à tous prix; les présents gestionnaires de cette déconfiture se sont bien autoflagellés. On a beau tourner comme on veut autour du pot, il faudra tirer les conséquences de cette débâcle. Le Nigeria, moyen et sans grand talent, nous a ramené à notre réalité. On ne bâtit pas un grand PAYS ou une grande NATION avec la médiocrité, le tribalisme, le favoritisme, les émotions, l’auto glorification, le déni, les applaudissements, l’atalaku. Retour aux réalités ponctuelles.
« Song au finish n’a pas de bons joueurs où ne sait pas quelle tactique de jeu adopter? »
Voici les adversaires du Cameroun pour les qualifications de la coupe du monde : Angola, Cap Vert, Libye, île Maurice, Eswatini. Avec Song, on sera au mieux 3ème dans cette poule. Song n’a rien : pas une équipe type; pas un schéma de jeu. Face aux Supers Eagle du Nigeria, l’homme des formules a manqué l’occasion de nous pondre une formule de victoire pour communier avec son public. C’est un pur débrouillard dans le brouillard de ses jours glorieux.
La Fédération Camerounaise de football doit revoir la formation des joueurs locaux à la base. Faire en sorte que 70% des joueurs de l’équipe nationale soit sélectionné dans le championnat national. La majorité des joueurs Nigérians provient de leur championnat local.
A-t-on déjà fini avec Conceçao ? Il ne faut pas que Etoo et Song nous emballent avec un contrat fumeux pour alourdir les dettes de la Fecafoot. Si Biya a promis l’émergence en 2035, pourquoi ne pas faire confiance à Song qui ne demande que trois ans de plus? Commençons par exiger de nos dirigeants la bonne gouvernance et ses aboutissants. L’Inscription massive sur les listes électorales c’est possible avec le récépissé de la CNI.
« Le Cameroun n’a pas un problème de gardien mais de défense.»
Quand il y a but, on ne cherche même pas à voir d’où le but est venu, on se contente de dénigrer Onana. Onana a échappé au lynchage. Les recruteurs européens ne sont pas bêtes. Malgré toute sa volonté, Ondoua n’a pas le niveau. L’adversaire n’était pas là pour blaguer. Il s’est beaucoup embrouillé plus qu’il ne s’est débrouillé. Un gardien de but toujours entrain de laisser sa défense basse ne peut s’en prendre qu’à soi-même. Il a simplement le gombo sur ses gants…
« Le “ntong” a une date de péremption. » surtout quand Song dit qu’il n’est pas l’entraineur des lions indomptables, mais le sélectionneur-manager.
Augustin Roger MOMOKANA