« Il y a plusieurs années, dont je ne me souviens plus des auteurs et acteurs du vieux film : « Stop au monde, je veux descendre ». Avec des amis, on discutait, d’accord, mais… Où va-t-on ? À l’époque, il y a plusieurs décennies, nous étions préoccupés par la situation mondiale, la guerre du Vietnam, l’Algérie, les coups d’État ; cette planète est notre maison commune, nous n’en avons pas d’autre et ils la détruisent jour après jour, l’Apocalypse ne va pas là à une catastrophe naturelle, l’être humain cherche son autodestruction provoquant des guerres, la faim, la discrimination, la destruction de l’environnement et d’autres calamités dont il n’y a pas de retour. »
Adolfo Pérez Esquivel est un artiste argentin engagé. Cet ancien enseignant des écoles primaires, puis des établissements d’enseignement secondaires et enfin des universités a reçu le prix Nobel de la paix (1980) pour son immense travail de défense des droits de l’homme. D’ailleurs, il avait dédié sa distinction au peuple pour lequel il mène son combat à travers ses peintures, ses écrits et ses conférences : « J’accepte ce prix Nobel au nom des peuples d’Amérique latine, et en particulier au nom de mes frères les plus pauvres et les plus petits, parce qu’ils sont les plus aimés de Dieu. Au nom de mes frères indigènes, des paysans, des ouvriers, des jeunes, des milliers de religieux et d’hommes de bonne volonté qui renonçant à leurs privilèges partagent la vie et le chemin des pauvres et luttent pour construire une nouvelle société.» se souvient le président brésilien LULA DASILVA dans une lettre (14 octobre 2020) à l’artiste. Adolfo Pérez Esquivel est auteur de plusieurs livres dont « Le Christ au Poncho » (1981) et « Une goutte de temps » (1996).
Pandémie-Guerre-inflation : soulèvements populaires dans les pays en développement. Armement-menaces-violation d’espaces aériens-bombardements : conflits armés.
Le monde que dénonce l’artiste argentin est pitoyable et son enlisement dans l’inconscience inquiète. Nous sommes plongés dans une spirale que de puissants dirigeants ont fini par nous contraindre afin d’accomplir leur rêve funeste contre l’humanité. Loin des spectateurs, nous sommes dans le jeu. Nous soutenons et encourageons la haine à s’installer et à causer des victimes innocentes.
Il ne se fait pas tard. Demandons au chauffeur de garer sur le bord de la route car nous ne sommes pas obligés d’arriver à la gare. Manifestons-lui toute notre désapprobation de sa politique du monde. Montrons-lui qu’un autre monde, un monde sans guerres, est possible.
« L’impossible est possible si nous unissons nos volontés et rejetons la violence et les mensonges qui cherchent à imposer la pensée unique et la monoculture des esprits(…) Aux mouvements syndicaux, travailleurs, paysans, indigènes, hommes et femmes manifestent pour la fin de la guerre et vous obtenez la paix avec la justice. Mettez le drapeau blanc et celui de votre pays sur les fronts des maisons. Se faire entendre dans tous les villages avec des casseroles, des manifestations, des instruments. Écoles et universités, centres scientifiques et intellectuels hisser le drapeau blanc avec le drapeau national.»
La guerre a causé tellement des dégâts à l’humanité qu’elle ne doit plus être tolérable. Ce commerce de riches contre les pauvres doit s’arrêter. Tous les peuples, peu importe leur taille, doivent se mobiliser pour la cause. Il s’agit de se liguer contre la haine, la terreur, l’horreur, le désastre et la douleur.
La Russie et l’Ukraine doivent arrêter la guerre, les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN doivent garantit la paix par le démantèlement des bases militaires autour de la Russie et ailleurs où elles provoquent des remous. Les Nations Unies quant à elle ‘ONU se réveiller, prendre conscience de son caractère universel et agir avec courage pour parvenir à la paix durable dans le monde. Les peuples doivent se mobiliser pour rejeter le racisme, le néonazisme, l’homophobie, la corruption diplomatique, la torture psychologique, la guerre par procuration, la partouze occidentale, la propagande libertaire et satanique des superpuissances. Les peuples doivent se mobiliser pour créer des conditions de sécurité et de survie de l’espèce humaine.
Avec Resumen Latinoamericano Contrainformación
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