Dschang Press Club a reçu jeudi 16 août, dans la cadre de son rendez-vous mensuel « Dschang Press Coffee », le président de l’Aigle royal de la Menoua. Le prince Ghislain Victor Nkenlifack a dévoilé sa vision et sa feuille de route pour l’avenir de l’oiseau de la Menoua.
« Je ne suis pas de nature à m’aventurer. Il faut qu’on pense à une nouvelle façon de faire les choses », a prévenu d’entame le président Nkenlifack qui rêve de bâtir l’Aigle royal de la Menoua à l’image des clubs mythiques africains que sont Al Ahly du Caire (Egypte), le Tout Puissant Mazembe (RD Congo), ou le Coton Sport de Garoua (Cameroun).
Il s’agit de jeter les bases d’une équipe de football véritablement professionnel. Cela pourra prendre du temps. A Dschang, l’on doit être capable de comprendre, dès aujourd’hui, qu’on « ne construit pas quelque chose de solide en deux jours ». L’on doit se projeter sur un minimum de 5 ans.
Le Prince Ghislain Victor Nkenlifack présente son projet en trois grands axes : d’abord la création d’une société à objet sportif qui aura pour charge les aspects marketing, financier et sportifs. Ensuite la phase infrastructurelle (2020) qui ambitionne de doter l’équipe d’un siège, des logements pour joueurs, d’une infirmerie et d’un stade propre. Enfin la mise en route des projets à caractère sociaux (ponts, routes en pavées, panneaux solaires, etc.) parce que, dit le président de l’Aigle royal, la communauté doit bénéficier des retombées directs des performances du club.
L’homme qui rêve d’un nouvel Aigle royal de la Menoua dit avoir voyagé à travers le monde pour comprendre les fonctionnements des grands clubs, aussi bien en Europe qu’en Amérique latine. « Je connais des municipalités qui se développement grâce au football sur lequel elles ont misé », dit le prince Ghislain Victor Nkenlifack. La décision de prendre absolument l’Aigle royal de la Menoua alors que l’équipe était dans le coma participe de sa nature de se fixer de nouveaux défis.
Faire de l’Aigle royal le grand club dont la Menoua rêve c’est le doter de moyens nécessaires pour sa reconstruction. Ainsi outre la mobilisation de tous : élites économiques et politiques, supporters, etc. une philosophie aigle royal de la Menoua se met en place va permettre d’avoir une académie de football sous trois paliers : les minimes, les juniors et les seniors. Il n’est plus envisageable que l’oiseau de la Menoua soit tous les jours entrain de courir après des joueurs sortis de nulle part.
« D’ici cinq ans on aura une équipe qui sera en permanence entrain d’apporter du bonheur à ses supporters », rêve le prince Ghislain Victor Nkenlifack pour qui l’on ne devrait pas oublier que le Cameroun est une grande pépinière de football dans le monde.
Augustin Roger MOMOKANA