La dynamique de l’eau par forage est en marche dans la ville de Dschang. Entre la communauté et les particuliers, le souci est de pallier à la pénurie en eau potable.
Fort de sa fréquentation sans cesse galopante, l’Alliance franco-camerounaise de Dschang a décidé de ne plus accrocher son espoir sur la société nationale spécialisée dans la distribution de l’eau potable.
« Le besoin s’est fait sentir depuis longtemps. Comme vous le savez, l’Alliance est une structure à caractère culturel qui reçoit au quotidien du grand monde. La CDE n’arrive toujours pas à nous approvisionner en eau. Nous avons pensé résoudre cet épineux problème qui était posé non seulement par nos membres mais par nos visiteurs », explique la présidente du Conseil d’administration, Madame Ndoungue Mireille.
Un forage de 80 mètres vient d’être réalisé au cœur du centre culturel. L’AFC Dschang pour ce faire jeté son dévolu sur le Groupe Sonfack Sarl, un entreprise spécialisée dans le forage.
« Nous réalisons des forages jusqu’à 300 dans le sol. Nous sommes à la recherche de l’eau potable et nous allons jusqu’à 300 mètres la chercher afin que nos clients aient de l’eau potable en qualité et en quantité ». Une fois l’eau disponible, les plombiers et l’électricien sont entrés en service samedi. « On va procéder à la pompe immergée. Ensuite on va la conduire dans le cubitenaire installé sur l’installation réalisée. A partir de là, l’eau sera renvoyé dans les bâtiments et la fontaine que l’alliance envisage pour le grand public », explique Azanfack Jacques Michel.
L’Alliance franco-camerounaise de Dschang justifie son initiative par la nécessité de s’approvisionner en eau potable, mais nécessité accélérée par la lutte contre le Covid-19 qui, on sans doute va à jamais influencer les comportements.
« Dans ce contexte de crise sanitaire il s’agit d’une autre disposition qui va renforcer notamment le lavage des mains qui est l’une des premières mesures d’hygiène à respecter » : madame Ndoungue Mireille.
S’agissant de la qualité de l’eau, le directeur technique du Groupe Sonfack Sarl, Azanfack Jacques Michel rassure : « il s’agit d’une eau naturelle pure que nous sommes allé chercher à 80 mètres du sol. Le volume est d’un 1,5 m3 par heure, soit 1500litres/heure.
L’Alliance Franco-camerounaise de Dschang entend offrir de l’eau potable à ses voisins. Un engagement naturel. Car cette institution est bâtie sur une source naturelle où venait se ravitailler le camp fonctionnaire, et toute la zone de Fiankop (Tam-Tam Weekend) c’est-à-dire les maisons en amont ou en contrebas du rectorat de l’Université de Dschang.
« Je pense que toute la population environnante en bénéficier. »
Augustin Roger MOMOKANA