
A Villejuif, dans le Val-de-Marne, le dealer le plus puissant est fils d’un personnel de l’ambassade du Cameroun à Paris. Depuis quelques jours ce jeune homme de 20 ans, qui a pissé sur la police « fanfaronne avec son immunité diplomatique ».
Le jeune homme « est soupçonné d’ordonner des petites livraisons de cannabis ». Les enquêteurs du groupe stups de Paris XIII effectuent une descente chez. Ils lui ont mis le grappin dessus et « saisissent des téléphones et de l’argent liquide ». Le dealer de 20 ans a brandi sa carte diplomatique. Les enquêteurs s’en remettent au ministère des Affaires étrangères qui confirme l’immunité. La justice ordonne la libération « immédiate » et même « la restitution des 480 € retrouvés dans sa chambre. »
Ce dealer, fils d’un agent de l’ambassade du Cameroun « gère le petit point de deal du quartier », écrit LeParisien.fr qui explique : « Vendredi soir, il n’a pas seulement insulté les policiers. Il leur a aussi demandé de se battre, leur promettant de les « crever ». Un attroupement d’une dizaine de personnes s’était formé. » .
Selon notre source, la Convention de Vienne (1961) empêche « les coups de pression que le pays d’accueil pourrait faire subir aux diplomates. » Ainsi, les diplomates, leur personnel et leur famille ne peuvent être arrêtés ni détenus. Si les faits sont particulièrement graves, le ministère des Affaires étrangères peut demander aux autorités du pays d’origine la levée de l’immunité du mis en cause.
Les français sont très fâchés. Ils demandent que leur ministère des affaires étrangères fasse pression sur les autorités camerounaises pour que l’immunité de cet individu soit levée, ou alors de prendre des mesures pour le renvoyer au Cameroun, si notre pays ne prenait pas les mesures qui s’imposent.
Avec Leparisien.fr