Ma personne,
Il y a des gens ici dehors que si tu fais l’erreur tu leur donnes le pays ci hein. Tu ne vas pas entendre, mais tu vas ouvrir tes yeux comme ça pour découvrir leur vrai cœur. Yéi ! Comment le président de la République rend hommage à l’enseignant Njomi Tchakounte Boris Kévin tué par son élève et ça devient le problème de quelqu’un jusqu’à il vient écrire que « Mon Excellence veuillez adressez vos sincères condoléances accompagnées d’une enveloppe à cette famille éprouvée. » Il parle de quelle enveloppe ? C’est lui qui a d’abord dit au président de la République d’adresser ses condoléances à la famille du professeur-là ? Balock.
Le président de la République a parlé. Paul Biya a adressé ses condoléances, avec pour madame, à la famille de l’enseignant poignardé à mort par son élève.
Paul Biya dit que son cœur lui fait beaucoup mal. « Sa disparition tragique dans l’exercice de sa profession est un véritable drame pour ses élèves, le lycée classique de Nkolbisson, et toute la communauté éducative».
Le président de la République a parlé comme ça et c’est bien. C’est sûr qu’il va maintenant s’occuper des gens qui pissent l’eau empoisonnée sur les gens-là. Il doit leur demander pour quoi on a versé l’eau sur les collègues de Njomi Tchakounté-là. Il ne peut pas commencer comme ça et s’arrêter en route.
Surtout qu’il a dit que « mon épouse et moi-même tenons à vous adresser, ainsi qu’à vos enfants et proches, Nos sincères condoléances.» Les « proches » ce sont les enseignants, Monsieur le président de la République. Même si vous oubliez Madame doit vous rappeler ça. Parce que les gens veulent tuer l’école dans ce pays-là ? Il faut les liquider. L’école n’a pas son pareil ici dehors, même comme les enseignants là passent leur temps à vouloir être comme les magistrats, les douaniers, les commissaires de police, les gens des finances, les capitaines de l’armée. Si quelqu’un est capable il change de profession.
Ma personne,
Le dehors-ci hein. Si tu ne sais pas profiter tu meurs. Dès que le président de la République publie son message de condoléance sur les réseaux sociaux, quelqu’un court jusqu’à venir commenter que « je suis un élite de son village. Très touché par cette marque de reconnaissance du couple présidentiel ». Le président de la République a vu ça. Il est au courant de la personne. Mais est-ce qu’il peut lui remettre un petit quelque chose pour la famille ? Le gars parlait lui seulement.
Le dehors est gâté. Vraiment gâté. Quand le président parle, quand il est compatissant comme c’est le cas, les gens profitent pour chier dans le torrent. J’ai lu tous les commentaires, mais celui-ci fait pitié. Oui ! Il donne le mal du cœur. Monsieur le président ce n’est pas pour qu’on arrête l’enfant d’autrui. Non ! C’est pour que, en votre qualité de président en exercice de la CEMAC, vous vous penchez sur son dossier. Il faut régler ça. Il faut montrer aux gens qu’on ne doit pas blaguer avec les retraités.
Il s’appelle Monsieur GUI-DIBY Michel Noé. Il est de nationalité congolaise. Il est un « professeur principal » de l’ISSEA. Il a été admis à faire valoir ses droits à la retraite le 31 décembre 2018. Depuis là il n’a jamais touché ses droits. Jusqu’à son bailleur commence à lui manquer de respect. Il l’a fait convoquer par la police. On dit qu’il est « filouterie ». Filouterie ! C’est très grave. Le gars d’autrui dit que quand il travaillait encore son bailleur était le plus responsable et respectueux de tous les bailleurs. Mais dès qu’il est tombé, son bailleur oublie hier.
Svp monsieur le president de la repubique aidez nous a rentrer dans nos droits.nous frolons le ridicule .vous etes notre president en exercice de la cemac .vous etes le president de la republique siege de l'issea.vous etes notre sage et notre espoir excellence .merci davance pic.twitter.com/5DMhNXSqUk
— Georgine Gui -Diby (@diby_gui) January 31, 2020
Il faut regarder son dossier, Excellence. Ça fait partie de ce que Dieu nous recommande de faire. Ton prochain a soif, donne-lui de l’eau à boire.
Ma personne,
Si tu es à la place de Paul Biya tu fais quoi ? Tu balance les gars-là ou tu les laisses ? Jean Marie dit qu’après les élections les gens vont partir. Ils vont aller où ? Le père envoie à la maison après il rappelle. Il danse la danse Bafia noor. Si c’est moi lui hein, on ne va pas vous dire le 22 février. Vous allez vous-même voir le feu. Parce que derrière les élections-ci se joue aussi l’arrangement du pays. Oui il faut arranger ça.
Momokana