Le survivalisme désigne les activités de certains individus ou groupes d’individus qui se préparent à une catastrophe (catastrophe naturelle, crise économique, crise sanitaire, etc.) à l’échelle locale ou globale, voire à un événement potentiellement cataclysmique (effondrement écologique, guerre nucléaire, invasion extraterrestre, etc.) ou plus généralement à un effondrement de la civilisation industrielle.
Entre autres, les survivalistes se préparent en apprenant des techniques de survie et des rudiments de notions médicales, en stockant de la nourriture et des armes, en construisant des abris antiatomiques, ou en apprenant à se nourrir en milieu sauvage ou hostile.
On comprend donc que la crainte d’une pandémie de coronavirus booste le marché des biens ou services liés au survivalisme. Les adeptes faisant le stock des masques et combinaisons de protection, nourriture lyophilisée, guides de survie, masques de protection, gel antibactérien…. qu’ils se procurent généralement en grande quantité.
Les entreprises spécialisées sont actuellement en rupture de stock et les gens continuent de commander.
Aux États-Unis, terre de prédilection des survivalistes, la situation est encore plus alarmante, les stocks sont vendus à la vitesse grand V. La hantise de la crise du coronavirus couplée aux tensions entre l’Iran et les États-Unis expliquent la situation.
Ailleurs, d’autres produits tels les produits de purification d’eau pourraient connaître un succès similaire. Mais les besoins sont larges et l’enjeu est de s’équiper en produits de première nécessité divers: alcool, eau minérale, allumettes, papier toilette, bougies…
Bertrand Roger JIOGUE