
Nous sommes en 2023, une ère où malheureusement les catastrophes naturelles sont plus meurtrières que les maladies. Que fait la science à l’ère où la technologie est capable de tout?
Conquérir l’espace ou résoudre l’équation des séismes ? Les chercheurs ont du pain sur la planche. Les recherches les plus utiles à l’Homme sont celles qui préservent la vie. A ce niveau, les plus graves menaces à la vie humaines sont bien évidemment les maladies, mais il y a surtout les catastrophes naturelles.
Les derniers tremblements de terre en date, celui de Gaziantep en Turquie et celui de Marrakech au Maroc ont laissé l’humanité sans voix. Pareille pour les inondations meurtrières de la Libye. Tellement leur cruauté est désolante.
Du coup, il se pose la question de priorités de la recherche scientifique. Dans quelles recherches faut-il investir le plus d’argent ? L’Homme a-t-il besoin d’aller à la lune lorsqu’il est incapable de prévoir et d’arrêter l’activité dans les failles tectoniques ?
Les Etats conquérants et les fondations privées mettent des fortunes à l’exploration de la lune et des fonds océaniques alors qu’ils auraient u privilégier les recherches qui permettent d’améliorer la vie de l’homme sur la planète terre.
Maitriser les tremblements de terre c’est investir dans les études ondes sismiques. Cette études poussée dépassera le simple fait d’identifier des sites potentiellement sismiques, de sensibiliser leurs populations à se tenir prêtes à être évacuer vers des lieux épargnés.
Ainsi l’on imagine des sondes qui, au lieu de partir dans l’espace seront orientées dans le sol pour des études caractéristiques des ondes sismiques de manière à pouvoir permettre aux scientifiques de pouvoir aller plus loin dans la maitrise des phénomènes sismiques, leur refoulement.
A l’ère des technologies sophistiquées, il serait urgent que les sismologues, les vulcanologues fassent preuve d’audace. Ne plus se contenter d’identifier les zones potentiellement exposées au tremblement de terre, mais pousser leurs recherches dans l’analyse des signes annonciateurs d’un séisme grâce aux sismomètres de dernière génération et aux satellites spécialement conçues pour l’étude et l’analyse de la croûte terrestre, des activités souterraines, des différents gazes et leurs incidences sur le mouvement de la terre et des océans.
L’intérêt de la maitrise de ce phénomène n’a pas pour objet de plaisanter, mais d’épargner la vie humaine en anticipant sur l’évacuation des habitants vers des sites sûrs, l’adaptation de l’habitat, la formation et la mobilisation des secours appropriés. On pourra par la suite « bombarder » la zone dès l’activité sismique commence, afin de réduire l’étendue de l’impact.
Le séisme est la conséquence des mouvements des failles ou des plaques tectoniques. Pendant ces mouvements les plaques se chauffent et produisent les gazes. Lorsque le chauffage atteint son pic, l’énergie se libère et voilà la catastrophe.
Augustin Roger MOMOKANA