Les associations des droits du consommateur ont pour mission « l’échange de vues entre les pouvoirs publics, les organisations de protection des consommateurs et les organisations patronales, favoriser la concertation sur les questions liées à la protection du consommateur. »
La journée mondiale des Droits du Consommateur, la 34ème du genre, le 15 mars, a été célébrée sous le thème « communications électroniques : vaincre la vulnérabilité du consommateur ».
Une série de réflexions a ponctué la célébration au Cameroun de la 34ème Journée Mondiale des Droits du Consommateur. A Bafoussam le 12, et à Yaoundé le 14 mars.
Principaux concernés cette année, les internautes. L’on a, à l’occasion relever les griefs du consommateur contre les fournisseurs des services. La mauvaise qualité de la connexion, les prix élevés, la non couverture de l’ensemble du territoire national, figurent parmi les plus cités.
Selon un responsable d’association Kaldjob, « En centre urbain, il est parfois difficile d’avoir de communication, de communiquer sans interruption. En zone rurale, parfois pour communiquer, il faut utiliser les échelles. Beaucoup a été fait, la tarification par exemple connait es avancées remarquables. Les offres promo désormais 3 message en 24h .il va falloir un nouveau cadre règlementaire, améliorer les lois en vigueur ».
Le conseil national de la consommation à mis à profit cette célébration pour réunir les associations de défense des droits des consommateurs dans le cadre d’une formation de renforcement des capacités, en l’occurrence à Bafoussam et à Yaoundé.
Outre ces formations, une marche sportive à travers les artères de la capitale administrative, Yaoundé, du Cameroun a été organisée. De même qu’une exposition tenue dans le hall du Ministère du Commerce a illustré les interventions des associations dans les secteurs de la santé, électricité, et agroalimentaire.
L’occasion a permis aux Ministre du Commerce de rencontre les leaders des mouvements consuméristes : « elles [Associations] ne doivent en aucun cas se substituer aux consommateurs, dont ils sont de simples porte-paroles, notamment en décidant en lieu et place et, parfois, contre les intérêts de ces derniers. Elles se doivent donc d’agir de manière concertée, civique et désintéressée et avoir à cœur de servir et non de se servir », leur a-t-il rappelés.
Augustin Roger MOMOKANA