
L’HOMMAGE DE KUNATITUDE A JEAN-NOEL DJEUKEM
Les obsèques de l’idéologue de Kunatitude ont eu lieu samedi dernier à Zem-Tsinfou, dans le groupement Bafou, commune de Nkong-Zem. Parmi les participants, une bonne délégation de l’association kunatitude dont le défunt est le fondateur. Madame Esther Fosso, présidente de kunatitude, a pris la parole pour rendre un vibrant hommage à Jean-Noël Djeukem.
« Il aura inspiré par sa vision toute une génération de femmes et d’hommes pour ressusciter le prisme de la culture de la Menoua autour de la kunatitude.
Avec discrétion, humour, générosité, altruisme, et résilience il aura redonné la fierté à tout un département si atypique dont les natifs se faisaient appeler honteusement « Dschang Kuna ».
Cher leader, cher père de la kunatitude, cher Jean-Noël, au moment où le seigneur te rappelle à lui nous à qui tu auras confié le flambeau sommes inconsolables que tu ne puisses voir et entendre le premier cri de ton bébé.
Nous allons, à la mémoire, porter haut l’étendard de kunatitude bien au-delà des frontières nationales. Pour que ta bougie de ta vie ne s’éteigne jamais. Nous voulons ce jour effacer la tristesse et célébrer la vie, célébrer ta vie ; la chance de t’avoir rencontré, d’avoir partagé ton amour du prochain et plus encore celle de notre culture.
Un projet d’intégrer tes initiaux : JND, au logo de kunatitude est en cours. Sachez que de belles personnes ne meurent jamais. Tu vivras de longs siècles encore à travers ton éternel bébé kunatitude.
Repose en paix cher leader.
https://twitter.com/sinotables/status/1146424583555354625
Cher père de la kunatitude, cher Jean-Noël, de ta nouvelle demeure continue à veiller sur nous, continue de nous inspirer.
Cher leader, aujourd’hui tu n’es plus là. C’est comme un songe chez nous et ça sonne comme si cela faisait des mois que tu t’es écarté de nous en nous laissant orphelins et seuls face à nos responsabilités.
De telles responsabilités sont celles que tu as inculquées en chacun de nous. Parce que tu avais toujours placé la jeunesse au cœur et au centre de tes préoccupations. C’est très triste de ne plus t’avoir au milieu de nous, mais avec un peu plus d’effort nous arriverons à reprendre ce compte à rebours à l’envers.
C’est d’un cœur enchanteur et plein d’émotions que nous parlons aujourd’hui fièrement de toi car nous n’avons pas besoin d’être triste. Mais de garder la joie et la force de poursuivre ton œuvre.
Kunanaise, kunanais,
Attendrissez vos cœurs car il n’a jamais voulu que la tristesse habite en chacun de nous.
Ndi Jean-Noël, comment ne pas révéler en ce jour ton caractère sociable ? Tu t’es donné une mission sur cette terre, celle de vivre pleinement et toujours avec le sourire constant aux lèvres. Pour ne pas regretter les instants partagés avec tes semblables.
Ndi Jean-Noël, un homme de principe. Pour toi la morale et ses valeurs étaient de mise. Car rien ni personne n’étaient à négliger. Toute œuvre de génie humain avait sa valeur. Comment se séparer brusquement d’une énergie aussi vivante, pleine d’espoir ?
Souviens-toi où tu te trouves en ce jour que tu es la source de bonheur et d’inspiration de toute une génération. C’est un peu égoïste…Mais tu manques à notre logique. Tu manques à nos soirées de week-end. Tu manques à nos solitudes. Depuis que tu es parti nulle n’ose parler de kunatitude, de la vision et de l’orientation que tu lui avais données. Alors aujourd’hui nous n’attendons qu’une seule chose, faire comme si rien n’était arrivé, comme si tu étais toujours là. En toute circonstance tu as toujours voulu reconnecter l’esprit aux valeurs telles que la solidarité, la santé, la paix sociale, l’éducation et le développement touts azimuts. Tu t’en es allé, prenant avec toi ces ailes du kuna ailé pour désormais planer au-dessus de nos têtes afin de nous maintenir toujours sur le droit chemin.
https://twitter.com/sinotables/status/1146425779879927808
Pour kunatitude nous t’aimerons dans le temps, nous t’aimerons jusqu’au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé alors nous t’aurons aimé. »
Propos recueillis et transcris par Augustin Roger MOMOKANA