La gendarmerie nationale a mal des brebis galeuses dans ses rangs. Depuis que le 1501a été ouvert, les choses semblent ne pas bouger.
Pourtant cette mesure de dissuasion pour combattre les phénomènes de corruption, torture et prévarication commis par des gendarmes était supposée provoquer un changement radical au sein de ce corps de la défense et de sécurité.
1501. C’est le numéro à composer pour « dénoncer tout acte de corruption, de prévarication, d’abus et de torture commis par les gendarmes ».
Cet instrument de lutte mis en place par le service de la communication de la gendarmerie nationale, joignable également au 222 232 309, ou en écrivant via servicecommunicationgn@gmail.com, vise à instaurer une gendarmerie de proximité, à l’écoute des citoyens.
1501 tard. Mais un adage de chez-nous ne dit-il pas que mieux vaut tard que jamais ! Désormais les citoyens savent à quelle porte cogner lorsqu’ils sont victimes dans leurs droits, que ce soit dans la rue ou dans les services même de la gendarmerie nationale.
Rappelons que les brigades de gendarmerie, sur l’étendue du territoire nationale, de même que certains éléments de ce corps de l’État, fonctionnent comme des nos man land. Ils brillent par leur cupidité, la transgression des droits humains, la prévarication et même l’orchestration des faux dossiers pour escroquer d’honnêtes citoyens. Autant de comportements qui ont jeté un grand discrédit sur la gendarmerie nationale.
1501. C’est le numéro à composer pour « dénoncer tout acte de corruption, de prévarication, d’abus et de torture commis par les gendarmes ».
Mais tout ne devrait pas se limiter au simple numéro. Il faudra étendre cela à d’autres corps de l’État, en l’occurrence la police, les finances, la justice qui causent plus de mal à leurs usagers qu’ils ne les en départissent. Composez le 1501.
Augustin Roger MOMOKANA