
Témoignage de Janvier Mama Njikam
Janvier Mama Njikam est journaliste et directeur de publication du site panafricain d’information « Frontières d’Afrique ».
Le journaliste que je suis est un citoyen du monde comme tout autre être humain. Par conséquent, je subi la froideur de la covid-19 comme tout le monde. Je suis astreint au respect des règles barrières édictées par l’OMS et relayées et même amplifiées par le gouvernement de mon pays, le Cameroun.
Au boulot comme à la maison, le respect est de mise. Je suis obligé de surseoir à certains reportages. On s’en tient à l’essentiel. Par conséquent, les opportunités sont aussi très très réduites.
Je suis à la tête d’une entreprise de presse, Le Groupe Frontières d’Afrique (GFA) qui édite le Magazine panafricain d’informations générales, en ligne sur internet : www.frontieresdafrique.com. Le suivi des dossiers dans les administrations est plus que compliqué actuellement. En temps normal, ce n’est pas déjà facile dans notre pays avec nos fonctionnaires et leur inertie presque légendaire.
Avec la covid19, cette inertie devient exponentielle. Le prétexte est tout donné pour ne pas vous recevoir. Vous savez bien qu’il est conseillé en cette période de rester chez soi le plus possible afin d’éviter tout contact possible avec le fameux virus.
Financièrement la covid-19 nous empêche aujourd’hui de travailler de manière optimale. C’est avec trop de peine qu’en fin mai 2020 dernier, nous avons pu être à jour avec le fisc. Les entreprises et autres entités évoluant au ralenti cela se ressent chez nous. Les annonces publicitaires sont rares.
Au sein de la famille nucléaire, pas facile de contenir tout le monde au respect des règles barrières étant donné que les vieilles habitudes ont la peau dure. J’espère seulement que cette pandémie va bientôt être contrecarrée par un vaccin.
Janvier Mama Njikam, journaliste
Directeur de publication
« Frontières d’Afrique »
www.frontieresdafrique.com