La parfaite gestion des 310 millions de F cfa de l’Union européenne par les bénéficiaires du Programme intercommunal de gestion durable de l’eau et de l’assainissement (PIDGEA) impose le respect d’un ensemble de conditions imposées par le contrat. Pour mieux vous en édifier, notre journal a sollicité l’éclairage de M. Marco SIMONI. Il est consultant d’Eurobiopark membre de l’Union européenne.
Comment justifiez-vous votre présence à cette cérémonie du lancement du Programme intercommunal de gestion durable de l’eau et de l’assainissement (PIDEGEA) ?
L’Italie fait partie des six membres fondateurs de l’Union européenne. Je suis là parce que je suis consultant d’Eurobiopark et parce que je suis européen, c’est-à-dire membre de l’Union européenne qui a donné les fonds, mais surtout consultant d’Eurobiopark.
Au cours de votre allocution vous avez énuméré un certain nombre de recommandations aux bénéficiaires du programme. Expliquez-nous pour quoi cette insistance ?
C’est facile à comprendre. Ce que nous demandons c’est le respect des partenaires entre eux-mêmes, le respect dans la gestion du temps, la transparence dans les comptes, le respect du temps de présentation des rapports d’état d’avancement des travaux, la rapidité et surtout l’esprit du temps. Parce que c’est important qu’on ne respecte pas seulement le programme, mais surtout le temps de réalisations.
Comment est-ce que l’Union européenne voit-il ce type de programme enclencher véritablement le développement à la base ?
Ce sont des projets qui sont destinés véritablement au développement. Mais dans une nécessité pratique. C’est pourquoi il est important de les réaliser avec toute l’exaltation possible et dans le respect de la procédure qui a été indiquée par l’Union européenne.
Quel regard portez-vous sur les partenaires techniques dont le PIPAD qui, il faut le dire ici est au départ de ce programme ?
Il s’agit d’une espèce de partenariat qui, avec Eurobiopark pour monter ce projet qui donne beaucoup de travail à faire. Parce que le montage est difficile, mais ce n’est rien par rapport à ce qui doit être fait.
Et vous nous dites que si ces fonds sont bien gérés ils pourront enclencher de nouveaux financements de l’Union européenne ?
Bien sûr, si l’on constate que cela a été bien géré on pourrait financer de nouveaux projets, sachant qu’il y a une expérience, une expertise et une volonté manifeste de bien faire pour contribuer à améliorer véritablement le vie des populations.
Quelle est l’exigence spécifique pour la bonne réalisation de ce type de programme ?
Il y a la qualité du suivi du projet. Parce que vous savez que l’Union européenne est très rigide et ce n’est pas seulement ici au Cameroun. Même en Italie quand on reçoit des fonds européens on ne s’amuse pas. Ça c’est l’un des aspects les plus importants. C’est pour cela que j’ai beaucoup insisté sur la transparence dans la gestion des fonds reçus par les cinq communes.
Comment trouvez-vous la ville de Dschang qui vous accueille ?
J’étais déjà ici et encore une fois de plus je suis satisfait de votre climat, de votre accueil. Ce n’est pas une découverte, mais une confirmation de ce que j’ai toujours pensé.
Propos recueillis par Augustin Roger MOMOKANA