Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), section régionale de l’Ouest a désormais son point focal dans le département de la Menoua. Corine KEMESSONG a été présentée aux autorités de Dschang jeudi 11 avril 2024 par le président régional, René MBONDJEU.
La présentation de Corine KEMESSONG s’inscrivait dans le cadre du lancement des manifestations en prélude à la commémoration de la 31e journée mondiale de la liberté de la presse dans la région de l’Ouest sous thème : « la presse au service de la planète : le journaliste face à la crise environnementale. »
Ainsi, le président du SNJC-Section de la région de l’Ouest, René MBONDJEU, et plusieurs membres de son staff, auxquels se sont joints des journalistes exerçants à Dschang, ont rencontré les autorités administratives, sécuritaires, municipales, judiciaires et sanitaires à Dschang. Un tour à forte valeur pédagogique, car chaque hôte ayant prodigué des conseils illustrés aux visiteurs en vue les aider à comprendre la spécificité de sa collaboration avec les médias.
« Plusieurs d’entre vous le savez si bien, la préfecture de Dschang est toujours ouverte aux journalistes, pour tout problème de quelle que nature que ce soit. Car nous avons de nombreux médias en ligne qui font un travail acharné afin que la Menoua soit vue à l’intérieur comme à l’extérieur : il y a Sinotables, il y a Infos.com, il y a Vitrine Hebdo », a relevé EVAGA Adelphe, le 1er Adjoint préfectoral de Dschang représentant le préfet du département de la Menoua.
Du préfet du département de la Menoua représenté par le 1er Adjoint préfectoral, EVAGA Adelphe, au directeur de l’hôpital régional annexe, Pr. NOUBOM Michel, en passant par le sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, MBELLA EDJENGUELE Max, le chef secrétaire Etat-Major de la Compagnie de gendarmerie de Dschang, l’Adjudant-Chef Major PANDONG Georges représentant le commandant de Compagnie, le maire de Dschang, Jacquis KEMLEU TCHABGOU, le président des tribunaux de Dschang, Valentin MINLANG EBAA.
« Dès que je suis arrivé, la première corporation qui m’a accueillie c’est celle des journalistes. Ce sont eux qui m’ont permis de connaitre mon unité de commandement. Cela m’a beaucoup aidé. Et je puis vous dire qu’il y a une franche collaboration entre certains de vos confrères et nous », s’est félicité le sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, MBELLA EDJENGUELE Max, s’adressant au président régional du SNJC Ouest.
Aux différentes autorités qu’il a rencontrées, le président du SNJC Ouest a d’abord présenté les objectifs du syndicat, puis souligné les attentes du syndicat vis-à-vis de ces personnalités, et décliné enfin les missions du point focal qui se résument en la mobilisation des journalistes pour une adhésion massive au SNJC, l’encadrement tous les journalistes afin qu’ils soient plus professionnels, l’éducation syndicale des adhérents, la lutte contre les brebis galeuses qui écument l’environnement médiatique locale.
Ces autorités, portées par une même attente vis-à-vis des journalistes, ont salué l’initiative du SNJC de mobiliser la presse, tout en exprimant la nécessité d’avoir des journalistes professionnels engagés qui accompagnent la vie locale. Elles sont disposées à collaborer avec ceux des médias qui se singularisent par leur professionnalisme et l’intégrité morale de leurs journalistes.
« On ne vous refuse pas de critiquer, mais lorsque vous le faite par rancœur cela n’honore pas votre profession », a souligné le directeur de l’hôpital régional annexe de Dschang qui a par ailleurs exhorté le SNJC à jouer honorablement sa partition malgré la précarité qui caractérise le métier au Cameroun.
La bonne prestation des journalistes passe par la formation ou le recyclage continu. Le maire de Dschang, Jacquis KEMLEU TCHABGOU, l’a vivement conseillé à ses hôtes : « je vous remercie pour être venus faire cette présentation, nous dire quels sont vos objectifs, nous présenter ceux qui vous dirigent ; et nous disons que pour que notre commune avance il faut qu’on travaille en étroite collaboration », a-t-il déclaré lors de l’audience accordée à René MBONDJEU et sa suite.
Au palais de justice, comme à la Compagnie de gendarmerie, les journalistes ont été suffisamment édifiés sur les principes qui encadrent la collaboration de ces institutions avec les médias. Si le journaliste peut avoir accès, à sa demande, à tout dossier clos d’une audience publique, il lui est déconseillé de solliciter l’information du tribunal concernant tout dossier pendant, de procéder à des publications sans s’assurer de la véracité des faits. De même, la grande muette ne communique que sous autorisation de la hiérarchie et ce en temps opportun. En clair, il est question pour ces corps de protéger le secret de l’instruction ou d’enquête afin d’éviter toute déconvenue pouvant compromettre le jaillissement de la lumière.
Augustin Roger MOMOKANA