300 déplacés internes de la crise anglophone à l’école de l’entrepreneuriat à Dschang et à Santchou. Ils sont basés dans ces arrondissement et quelques-uns viennent de Foumban où ils se sont installés après s’être faits enregistrés à Dschang.
300 déplacés internes de la crise anglophone, 150 dans la commune de Dschang et 150 dans la commune de Santchou, vont bénéficier d’une formation en entrepreneuriat dispensée par l’ASEL (Association pour l’entrepreneuriat et le leadership) sous la supervision de l’association Tockem.
L’activité pour les bénéficiaires de l’arrondissement de Dschang a été mise en route dimanche 20 novembre au Centre de la promotion de la femme et de la famille.
Parmi les 150 personnes attendues, seules près de 100 ont répondu présentes, certaines venant de Foumban où elles ont récemment élue domiciles.
La formation vise à familiariser ces personnes avec l’entrepreneuriat, dans la mesure où de plus en plus elles sont critiques sur le fait que l’État du Cameroun leurs apportent à manger plutôt que de les aider à produire pour se nourrir.
Dimanche, trois modules de formation leur ont été dispensés, dans un style similaire à celui des églises de réveil où l’animateur se fait accompagner par un interprète. Un style qui facilité la participation des bénéficiaires d’après les questions et l’ambiance du cadre de travail.
Ainsi pour cette première journée, « Six questions à se poser avant de se lancer dans l’entrepreneuriat », « l’immatriculation fiscale » et « recherche de financements » ont été servi respectivement par MAGBOU Jackson Le Roi, TSOPMO ZANDZI Belgerelle et LEUMOU YEPDO William Yohane. La suite est prévue ce mardi 22 novembre.
A l’issue de leur initiation à l’entrepreneuriat, les bénéficiaires vont suivre d’autres formations, notamment en informatique, couture, coiffure, élevage, langue française, selon leurs options. Celles-ci seront dispensées par d’autres partenaires de Tockem.
L’objectif est qu’à l’issue de ces formations, les bénéficiaires maitrise l’environnement de l’entreprise de manière à pouvoir s’engager en tout état de conscience des défis à surmonter en tant que créateur d’entreprise.
Pour mémoire, ce projet est financé par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, avec l’appui du service de coopération culturelle de l’ambassade de France au Cameroun.
Augustin Roger MOMOKANA
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