
Elie Poudeu pose avec ses laurriers
La présidente du Conseil d’administration de l’Alliance franco-Camerounaise de Dschang a rendu u vibrant hommage à Elie POUDEU et Bernard FOUODJI pour leur contribution au rayonnement de cette association culturelle.
Elie POUDEU qui a dirigé l’association de 2016 au 20 juillet 2020 a reçu des mains de Monsieur MBOKE Godlive NTUA, préfet du département de la Menoua, un parchemin ainsi que la rondelette de 500 000 FCFA.
Elie POUDEU ne quitte pas la maison. Mais il occupera désormais les fonctions de directeur adjoint. La mutation a été provoquée par l’exigence qualité prescrite par la Fondation Alliance Française dont l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang est un filleul.
Sous la direction de Elie POUDEU l’AFCD a sorti la tête de l’eau, malgré la conjoncture caractérisée par la baisse drastique des subventions allouées par l’Ambassade de France. L’enseignement de la langue française (enseignements, examens et certifications) a pris dès lors pris une place prépondérance sur l’animation culturelle. Ceci permet à l’institution de pouvoir équilibrer ses recettes et dépenses.
Cette autonomie financière a comme conséquence la construction d’un forage pour équipé, d’une borne fontaine rendant opérationnelle les toilettes, et aussi la réhabilitation du bâtiment principal qui abrite la médiathèque, les bureaux administratifs, et l’espace pour enfants.
Jean Willy EKOM qui prend le fauteuil de directeur a du pain sur la planche. Il va lui falloir se déployer pour trouver de nouvelles sources de financements, en restant dans les domaines de prédilection de l’Alliance qui sont la culture et l’enseignement du français.
L’Alliance, pour briller sur le plan culturel a besoin de renouer avec sa sono professionnelle dont qui a marqué le passage de François Cuihlé, tout comme elle ne devrait pas économiser ses énergies pour renouer avec les résidences d’artistes, entre autres.
L’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang ne saurait focaliser son action uniquement sur l’enseignement du français. Car son rayonnement et son attractivité elle les doit surtout au pôle culturel qui offre des spectacles, des animations tous publics, ainsi que la grande bibliothèque.
Augustin Roger MOMOKANA