L’incendie d’une maison familiale située derrière l’immeuble récemment construit au marché B de Dschang a fait trois morts. Les trois filles âgées respectivement de 7, 3 et 2 ans.
Leurs parents étaient absents de la maison au moment où l’incendie s’est déclenché. Les enfants fermés dans la maison n’ont pas pu se sauver. La mère s’était rendue à la veillée mortuaire de son tuteur.
C’est une explosion, ce vendredi 12 février2021 à 1heure 40 minutes, qui a sorti les populations du centre urbain des bras de morphée.
La maison, celle d’un doyen de la ville plus connu sous le pseudonyme « Chasseur » -il faut commando- servait à la fois de maison d’habitation et de commerces tenus par les enfants de la maison.
L’on ne comprend pas comment ceux des occupants de la maison présents ont pu s’échapper, sauver des biens de leur chambre et laisser périr les enfants de leur frère.
D’ailleurs le père des enfants à son arrivée, ainsi que tous les secouristes de fortune ont été rassurés de ce que tous les enfants avaient été mis hors danger. Pourtant les corps ont été sortis de la maison. L’ainée plaquée contre la porte. Elle aurait tenté de l’ouvrir jusqu’à ce que mort s’en suive.
Les pompiers venus de Bafoussam, comme d’habitude, ont signé la feuille de présence. Une présence sans objet dans la mesure où les vies n’ont pas été préservées.
A son époque, le préfet MACHE NJOUONWET Joseph Bertrand avait annoncé une décision de l’État de doter Dschang d’une unité de sapeurs-pompiers. Le site « provisoire » était le garage administratif, à l’entrée de la prison. Depuis on attend et toujours rien.
Augustin Roger MOMOKANA