
Faire quelque chose pour cette cité de Dschang
L’un des défis qui aura terrassé les autorités administratives et municipales de Dschang, c’est les sanctions contre ces propriétaires immobiliers qui drainent les « cacas » (boues de vidanges) vers la route.
« On est allé à la mairie, ça n’a rien donné. On est même allé à la sous-préfecture. Ça n’a toujours rien donné. On espère que le nouveau maire va résoudre ce problème », a confié un riverain de l’immeuble K. à Sinotables.
Certains immeubles ont la réputation de déverser leurs « cacas » ou boues de vidange dans la rue. Dès la tombée de la nuit, les vannes sont ouvertes pour laisser la merde inonder la rue.
Au Marché B, en allant vers le Baobab, l’air est pollué. La rigole est noire. Son relent est intenable. Il faut se boucher les narines, sinon… Vous voyez ça?
« Est-ce que vous avez déjà écrit dans vos journaux-là que les gens ont construit de grands immeubles dans cette ville sans prévoir des fosses septiques ? Il faut aller au Marché B pour voir. Ça nous a déjà dépassé » : des agents d’hygiène de la mairie à Sinotables.
Visiblement ? Le service d’hygiène de la mairie de Dschang n’y peut rien. Peut-être que le nouvel exécutif municipal résoudra ce problème qui minent la ville de Dschang.
Mais la vraie solution, c’est la concrétisation du projet de gestion des boues de vidanges en maturation à l’AMGED (Agence municipale de gestion des déchets). Elle permettra à la collectivité de disposer du dispositif nécessaire et approprié pour permettre aux habitants de faire évacuer à moindre cout et dans un délai raisonnable leurs boues de vidange.
Augustin Roger MOMOKANA