Il y a des genres de mort dont personne ne souhaiterait en connaître ou se retrouver en face. En quelques secondes une vie peut s’arrêter. Telle celle d’un animal abattu par le chasseur.
Ce qui est le destin d’un homme, dont l’identité n’est pas connue, s’est écroulé mercredi matin à la gare routière de Dschang. Mort comme un chien écrasé.
L’homme, dont l’âge se situerait entre 30 et 45 ans, s’est écroulé et mort s’en est suivie. Le visage ne prédisait pas de troubles mentales. L’homme était dans un tee shirt noir et un pantalon jeans, et en babouche communément appelé gommes de couleur noir.
« Lorsqu’il s’est écroulé pour la troisième et dernière fois, on s’est approché tout près et un liquide noire coulait de sa bouche et de ses narines. Chacun a pris la fuite, de peur d’être contaminé par le coronavirus », a confié sous anonymat un chargeur à Sinotables.
« L’agent de la mairie a appelé la police municipale, le commissariat central. Personne ne s’est présenté. On a même appelé le 1510 et la femme au bout du fil a demandé qu’on se débrouille. C’est alors que l’agent s’est rendu à la marie, au commissariat central, au parquet et à l’hôpital du district de santé. Un jeune médecin et un magistrat ont été dépêchés sur les lieux », visiblement anéanti par ce drame.
Personne n’a remarqué le défunt. Et la police municipale s’est chargée de ramasser la dépouille pour aller l’inhumer au cimetière municipal, à la demande du procureur de la république a appris votre journal.
Ainsi s’est arrêtée la vie d’un homme sans bagages ni « papiers » d’identité.
Augustin Roger MOMOKANA