Le texte que nous partageons avec vous a été écrit le 20 mai 2020, au retour de notre reporter de son tour de la ville. Notre intention consistait à apprécier l’effet réel de la pandémie sur la Place des Fêtes de Dschang et ses alentours qui, même les jours ordinaires servait d’ombrage aux badauds et autres.
Qui l’eut cru! Une Place des Fêtes ordinaire un jour extraordinaire pour le Cameroun tout entier. Même les badauds qui d’habitude en font leur lieu de villégiature l’ont désolée. Dieu a fait fort !
A cause de la pandémie du coronavirus (CoronaVIrus Disease) qui sévit dans le monde depuis le mois de décembre 2019 les manifestations prévues pour la 48e Fête Nationale de l’Unité ont été annulées sur toute l’étendue du territoire national.
Ici à Dschang, comme partout ailleurs au Cameroun, les habitants observent malgré eux les mesures barrières édictées par le gouvernement. Les quelques rares personnes que vous rencontrez dans la rue portent des masques de protection. Ce qui les rend méconnaissables.
La Covid-19 dont l’agent responsable est SARS-CoV-2 a émergé à Wuhan (province de Hubei, Chine), avant de se propager dans le reste du monde; faisant de certains pays de grands foyers : États-Unis, Angleterre, France, Italie, et dans une moindre mesure l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Cameroun.
Cette nouvelle maladie infectieuse respiratoire se transmet par toux ou éternuement. Le malade renvoie des bulles qui enrobent le virus sur son vis-à-vis. Si ce dernier les reçoit dans la bouche ou les narines, il est contaminé. Mais on peut également contacter la maladie en touchant les objets souillés par un malade.
L’humanité a connu plusieurs autres épidémies dans les siècles passés et le présent. Mais aucune d’entre elles n’avait autant ébranlé la science, la Manu Dibango, Pape Diouf, Momo Bernard, Justine Raharivelo, Mgr Angelo Moreschi. Boris Johnson quant à lui a eu un peu plus de chance.
Malgré ses ravages, la pandémie a des points positifs pour une cité comme Dschang. D’habitude les rues sont jonchées de déchets alimentaires de toutes sortes. Désormais, logiquement, les gens ne peuvent pas sortir dans la rue sans masque de protection. Par conséquent ils ne peuvent pas manger avec le masque sur la bouche et le nez.
Augustin Roger MOMOKANA