Emiace Tepi vient d’être élu pour trois ans à la tête du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC) pour le département de la Menoua.
L’élection du nouveau bureau exécutif du Conseil national de la jeunesse du Cameroun pour le département de la Menoua s’est tenue samedi 03 mars 2018, dans la salle des réunions de la Délégation départementale de la Jeunesse et de l’éducation civique.
Ce jeune enseignant-chercheur à l’Université de Dschang, responsable du pôle Cours de Langue à l’Alliance Franco-camerounaise de Dschang, président national de la Fondation internationale pour le développement, l’entreprenariat, l’éducation et la protection de l’environnement (FIDEPE-Cameroun) est consciente de la lourde tâche qui l’attend.
Il inscrit son mandat sur le sceau de la continuité. « Cette continuité voudrait que le département de la Menoua se dote d’un siège. Il s’agit de ce sur quoi nous allons travailler au cours de la première année. Au cours de la deuxième année nous allons mettre un accent sur la jeunesse en déperdition. Nous constatons qu’au niveau de la Menoua beaucoup de jeunes s’adonnent à l’alcoolisme et au tabagisme. Et lors de la troisième année de notre mandat nous allons travailler sur la cohésion sociale. La cohésion sociale parce que au niveau du département de la Menoua qui se veut très cosmopolite on a quelques dissidences. Parce qu’il y a l’université ça crée quelques frustrations comme nous avons pu le constater tantôt. Nous allons travailler pour que tout le monde se retrouve au sein du CNJC. »
Pour Dongmo Dontong Jean Jules l’équipe Emiace Tepi doit « travailler à résoudre le problème de la population qui est celui du chômage de la jeunesse. Il s’agit de porter les aspirations de la jeunesse aux instances décisionnelles du CNJC ». Comme lui, Belmondo Timo est convaincu que le CNJC est « un organisme gouvernemental qui peut encadrer la jeunesse enfin de la transformer en élite pour le futur du Cameroun ».
Le CNJC est le porte-parole des jeunes auprès du gouvernement et des organismes de financements des projets : PIASSI, PAJER-U, etc. Il s’agit d’une plateforme d’échanges entre jeunes et d’une courroie de transmission des besoins et attentes des jeunes aux autorités.
Augustin Roger MOMOKANA