Le conseil du Syndicat des Communes de la Menoua (SYCOME) a adopté une règlementation qui définit les conditions d’exercice de la profession de vidangeur et instituant le certificat d’hygiène et salubrité pour toutes les cérémonies de plus de 100 personnes.
Les conseillers syndicaux réunis le 28 février 2024 ont voté une délibération portant « Réglementation des conditions de fonctionnement de l’activité de gestion (recueil, enlèvement, transport, dépotage et traitement) des boues de vidange issues des installations d’assainissement autonome dans le département de la Menoua ».
Le document, en vingt-et-un articles, définit les conditions d’exercice de l’activité de vidangeur et institue le certificat de salubrité ainsi que les conditions de sa délivrance.
« Chaque organisateur de cérémonie devant recevoir plus de 100 personnes (foires, festivals, obsèques, funérailles…) devra obtenir de la mairie de rattachement du lieu de la cérémonie un certificat d’hygiène et salubrité », Art.5 Al 1.
Il va sans dire que la déclaration auprès du sous-préfet de toute manifestation dont la taille de participants est estimée à plus de 100 personnes est désormais conditionnée par la présentation du certificat d’hygiène et salubrité délivré par le maire des céans.
En ce qui concerne la demande du permis de construire ou d’implanter, l’obtention du certificat de d’hygiène et salubrité est obligatoire, sous peine d’amende.
Chaque conseil municipal fixe, par délibération, les conditions d’obtention du certificat d’hygiène et de salubrité. Une nouvelle taxe qui engage les organisateurs des cérémonies traditionnelles (Obsèques, funérailles, Ssi) et peut-être les messes et cultes, les anniversaires, les rencontres sportives, les séminaires, conférences et ateliers. Il s’agit, explique DONTSOP Paul, d’un engagement que doit prendre tout organisateur afin que « les règles d’hygiène publique et la sécurité hygiénique soit prise en compte » lors de la manifestation.
Augustin Roger MOMOKANA