
Sous la houlette de Kenfack Laurent, Délégué départemental des Enseignements secondaires pour la Menoua, les chefs d’établissements publics et privés se sont concertés mercredi 13 septembre 2017 dans la perspective d’une bonne année scolaire 2017/2018 dans la Menoua.
Au cours de cette rencontre qui intervenait une semaine après l’ouverture de l’année scolaire 2017/2018, le bilan de l’année écoulée a été présenté et les objectifs pour la nouvelle année partagés. Le taux de réussite aux examens officiels est passé de 51 à 55% en 2017. En 2018 l’objectif est de 73%.
Pour réaliser l’objectif un ensemble de mesures ont été prise pour une pédagogie de deuxième génération. La première mesure concerne le respect scrupuleux des programmes d’enseignement. Sur ce, le taux de pénétration du programme scolaires doit passer de 70% (2017) à 100% (2018). L’organisation des cours de remise à niveau, gratuits, pour mieux préparer les enfants, et l’assiduité des enseignants de même que le respect scrupuleux des quotas horaires fixés pour les responsables. La visite systématique en entreprise ou dans les chantiers pour les élèves de 4ème année technique, puisque cela est coefficient 2 a été également prescrite. La réforme du CAP impose un stage de 3 semaines en entreprise ou au chantier.
Il a été relevé, pour le déplorer, que certains problèmes risquent d’entraver l’atteinte des objectifs fixés pour la nouvelle année scolaire : l’indiscipline caractérisée de certains membres de la chaine, la mauvaise coordination interne, l’insalubrité de certains établissements, entre autres. Par ailleurs, le délégué du MINESEC est revenu sur les résultats catastrophiques en 2017 du CAP STT (Sciences et technologies du tertiaire) pour fixer un objectif de 80% en 2018. « Je suis votre Morhino », a-t-il dit aux chefs d’établissements, soulignant ainsi son rôle dans l’atteinte des objectifs fixés.
Relativement à la prime de la documentation, les livres à acquérir doivent être en priorité les programmes scolaires. Dans la mesure où de nombreux enfants n’ayant pas la possibilité d’acquérir les manuels au programme pourraient avoir recours à la bibliothèque scolaire pour faire leurs devoirs.
Augustin Roger MOMOKANA