Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 05 août 2021.
Les six communes du département de la Menoua, membres du SYCOME (syndicat des communes de la Menoua) étaient en atelier lundi 02 août au siège du SYCOME. Il portait sur la présentation d’un système d’adressage et de cartographie local simplifié. Il est un outil formidable de la prospective territoriale.
« Nos villes sont très muettes. Il faut les jalonner. En s’appuyant, par exemple, sur le partenariat avec l’université », a observé l’expert de l’AIMF qui est convaincu qu’en dotant les collectivités locale de cet « outil de compréhension et de connaissance communale » les élus locaux pourront aisément prendre des décisions utiles pour les collectivités territoriales.
Cet atelier sur l’adressage a été animé par Dr Christian KALIEU, expert de l’AIMF (Association Internationale des Maires Francophones). Y ont pris par le maire de Santchou, NGOUBENE, le maire de Nkong-Zem, DONGMO David, le maire de Fokoué, Adrienne Paule DEMENOU TAPAMO, le maire de Fongo-Tongo, DONGUE Paul, le 4e Adjoint au maire de Penka-Michel, DEFFO Paulin, et le 4e adjoint au maire de Dschang, NSANU Eric Lionel NEBA. Barthélémy NDONGSON LEKANE était également présent, en sa qualité d’expert du SYCOME.
Cet enseignant de l’Université de Dschang –il est urbaniste- copilote un projet d’adressage parrainé par l’AIMF. C’est à Kigali, lors de la 41e Congrès des maires francophones que le SYCOME a découvert ce projet et n’a pas tardé pour prendre langue avec les experts.
L’atelier de lundi dernier visait donc à mieux les imprégner du projet afin que le SYCOME puisse en avoir une idée précise. Il en a été largement édifié et est partant. Dès lors, l’équipe de l’expert de l’AIMF descendra bientôt dans les six Communes à l’effet de réaliser une évaluation en vue du montage du projet à soumettre à l’AIMF.
L’adressage, qui consiste à nommer les places, rues est un outil politique de la gouvernance territoriale. Il permet de lutter planifier le développement harmonieux du territoire, de fédérer la cohésion sociale, du contrôle de l’efficacité des agents publics, de gestion des litiges fonciers, d’amélioration des recettes communales, etc.
« Le syndicat ne veut pas des réunions, il veut des actions. Il est hautement dangereux de penser que l’on peut tout faire seul. Le seul intérêt que nous, les six maires du département de la Menoua, visons, dans l’implémentation de ce projet, c’est que chaque territoire de la Menoua soit identifiable, soit reconnaissable, soit repérable, soit totalement à portée de chaque citoyen, de chacune des Communes », a expliqué le président du SYCOME. DONGUE Paul s’exprimait ainsi au sortir de l’atelier.
Augustin Roger MOMOKANA