Restituer la mémoire de la colonisation n’est pas un jeu. Peu importe qu’on soit dans un cadre scolaire, artistique ou de la recherche. Les avis peuvent diverger sur l’approche. Certains seraient pour, d’autres contre. Il s’agit d’une question de statut.
« Le Colonialisme, une œuvre civilisatrice » est la sujet qui divise la France. Les élèves du CM2 d’une école de Nantes ont été soumis à une épreuve à travers laquelle il est attendu qu’ils ressortent les avantages de la colonisation. Aucune attention quant aux aspects négatifs de cette « œuvre civilisatrice ».
Selon Le Parisien qui rapporte les faits, une association locale s’est saisie du dossier. CEMEA, cette association dont la mission est l’éducation populaire, a réagi : « L’idéologie des colonies est loin d’être terminée et notre vigilance doit être permanente! ».
Mais comme le déclare l’historien Pascal Blanchard cité par Jean Paul Pougala, « La meilleure des pédagogies ce n’est pas de déboulonner, ce n’est pas de brûler, ce n’est pas de jeter dans des rivières nos statues, nos plaques. C’est bien au contraire de les prendre pour ce qu’elles sont : des témoins de l’histoire, pour raconter dans le présent ce passé. »
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